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ARmorial Monumental du Moyen-Âge
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Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

 

Directement adjointe au palais comtal, la Sainte-Chapelle d’Aigueperse fait partie de nombreux chantiers architecturaux et campagnes d’embellissements réalisés par les Bourbon-Montpensier dans la ville qui était devenue le centre de leur pouvoir. En 1374, à la suite des abus de Bernard de Ventadour, la seigneurie de Montpensier et la ville d’Aigueperse avaient été en effet confisquées par le roi Charles V et données à son frère, le duc d’Auvergne Jean de Berry (Vissière 2001, p.  154). À la mort de celui-ci en 1416, ce territoire – alors devenu comté – passa rapidement aux mains des ducs de Bourbons par l’union entre Marie de Berry et Jean Ier de Bourbon. En 1434, le comté fut donné à leur second fils, Louis de Bourbon, fondateur de la branche cadette des Bourbon-Montpensier, qui en 1459 obtiendra définitivement les droits sur le comté de Montpensier et ses autres terres, initialement contestés par son frère ainé.

La possession de reliques de la Passion, documentées dès 1474, justifiait la fondation d’une Sainte-Chapelle, dont les travaux débutèrent dès 1475 (Hamon, Vissière 2000, p. 16). Fondée en l’honneur de la Vierge et placée sous l’invocation de saint Louis, ancêtre des Bourbon-Montpensier, la Sainte-Chapelle d’Aigueperse, qui imitait évidemment les fondations royales du même type, venait également concurrencer la politique monumentale des ducs de Bourbon qui possédaient déjà une Sainte-Chapelle à Bourbon-L’Archambault et en avaient investi une autre à Riom à la suite du glissement d’apanage du duché d’Auvergne en leur faveur. Cette construction coïncidait d’ailleurs parfaitement avec la décision du duc Jean II de Bourbon de reconstruire la collégiale Notre-Dame de l’Annonciation de Moulins en 1474, à laquelle il fit don d’une Sainte Épine l’année suivante (Vissière 2001, p. 157). La Sainte-Chapelle d’Aigueperse devait ainsi imiter, par son prestige et ses fonctions, les grandes commandes monumentales de la branche ainée des Bourbons, avec laquelle les Montpensier tentaient de rivaliser sur le terrain des arts. En outre, elle devait également servir de nécropole à la famille, une particularité que seule la Sainte-Chapelle de Bourges possédait alors (Hamon, Vissière 2000, p. 16). Érigé en style gothique flamboyant, composé d’une nef unique de trois travées irrégulières, d’un total de 8 mètres de large sur 22 mètres de long, l’édifice échappa à l’incendie de 1574 qui toucha le palais. Épargné des destructions de la première moitié du XIXe siècle, il fut classée au titre des Monuments Historiques en 1862 (base POP).

Aigueperse, Palais des comtes de Montpensier, Sainte-Chapelle, portail principal (© wikimedia).

Comme les édifices avec lesquels elle prétendait rivaliser, la Sainte-Chapelle d’Aigueperse regorgeait d’armoiries, qui furent victimes d’importantes mutilations, notamment à la Révolution. Un premier écusson (armoirie 1), inscrit dans une rosace à huit pointes, est visible dans le tympan d’un portail aujourd’hui condamné, légèrement recoupé par le mur de l’oratoire nord, et datant probablement des premières campagnes de travaux de l’édifice. Intégralement arrasé, cet écu portait peut-être autrefois les armes du fondateur de la Sainte-Chapelle, Louis de Bourbon-Montpensier († 1486).

Le portail principal de la chapelle, plus ouvragé, est quant à lui encadré de deux piliers torsadés, où se distinguent encore les traces de fleurs de lis arasées dont la présence originelle est confirmée par une gravure du XIXe siècle, vraisemblablement inspirée de dessins prérévolutionnaires, montrant les colonnes encore intactes (Allier 1838, t. 3, p. 112). Ce motif fleurdelisé n’est sans doute pas purement ornemental : influencé certainement par les pratiques ducales et royales (par les colonnes de la salle du Conseil du château d’Amboise, par exemple), le décor de ces colonnes trouve des comparaisons possibles également dans la région, notamment avec des fragments lapidaires conservés au Musée Anne de Beaujeu de Moulins. Le tympan du portail est également orné d’un écusson arrasé et cerclé du collier de l’ordre de saint Michel (armoirie 2a), aujourd’hui presque totalement illisible, mais encore bien reconnaissable dans la planche publiée par Allier (1838, t. 3, p. 112).

E. Sagot (graveur), P.A. Desrosiers (imprimeur), Portail de la façade occidentale de la Sainte-Chapelle d’Aigueperse, dans Allier 1838, t. 3, p. 112.

En l’absence de détails emblématiques permettant d’en affiner l’identification, nous pouvons attribuer cet écu à Louis († 1486) ou à Gilbert de Bourbon-Montpensier († 1496) – tous deux mentionnés dans une commande de portraits pour les membres de l’ordre en 1484, l’un sous le nom de « Monseigneur de Montpensier », l’autre de « Comte-Dauphin »  (Paris, BnF, Clairambault 1242, f. 1498) – ou, encore, à Charles de Bourbon-Montpensier († 1527), lui aussi membre du prestigieux ordre royal. Deux dragons figuraient jadis de part et d’autre de l’écu, peut-être avec une fonction emblématique ou de support de l’armoirie. Ce même animal fantastique est en effet représenté aussi de chaque côté du gable du portail ainsi que, accompagné d’un lion et d’un aigle, sur la frise surplombant celui-ci, qui pourrait avoir un sens emblématique à l’instar de celle de la Sainte-Chapelle de Vic-le-Comte. En outre, de chaque côté du gable du portail, nous distinguons encore les contours de deux écussons arrasés qui, d’après la gravure publiée par Allier (1838, t. 3, p. 112), étaient autrefois chargés des armes comtales (armoiries 2b-c) (dans la gravure les armoiries avaient en tout cas déjà perdu leurs fleurs de lis).

Le décor armorié s’étendait aussi à la porte en bois du portail principal qui, de style première Renaissance française, trouve des similarités en contexte bourbonnais avec celle de la collégiale Notre-Dame des Marais de Villefranche sur Saône, par exemple. Malgré son état de conservation, dans la partie supérieure du vantail de droite nous devinons les linéaments de trois écussons (armoiries 3-5), que la gravure d’Allier ne montre pas, ne reproduisant à leur place que des motifs floraux. Le premier écu (armoirie 3), à dextre, est illisible mais l’on devine encore les traces de la couronne qui le timbrait. Composée d’une succession de pointes très effilées, elle évoque celle employée sur son sceau par Claire de Gonzague, épouse de Gilbert de Bourbon-Montpensier (Paris, BnF, Clairambault 640, f. 119r), mais également des modèles de couronnes ducales utilisés dans la région au début du XVIe siècle, comme on le voit sur les armoiries mi-parties de John Stuart et d’Anne de la Tour d’Auvergne, fondateurs de la Sainte-Chapelle de Vic-le-Comte (Paris, BnF, ms. Fr. 20209, f. 68v) : des comparaisons cependant trop faibles pour permettre une attribution fiable de cette armoirie. Le deuxième écu (armoirie 4), en place d’honneur au centre, également illisible, est timbré d’une couronne tréflée et/ou fleurdelisée et cerclé d’un collier de l’ordre de saint Michel. Celui-ci est très mutilé mais les parties hautes sont encore en suffisamment bon état pour déterminer qu’il s’agit de la version du collier de l’ordre à double cordelière et à coquilles superposées adoptée à partir de 1516 (Cousseau 2016, p. 99-111 ).

Aigueperse, Palais des comtes de Montpensier, Sainte-Chapelle, portail principal, porte en bois armoriée.

Les armoiries représentées ici pourraient donc être attribuées au connétable Charles de Bourbon-Montpensier, duc depuis son mariage en 1505 avec Suzanne de Bourbon, dernière héritière de la branche ainée. Ce décor aurait ainsi été réalisé entre 1516 et 1523, date de la trahison du connétable et de sa fuite hors du royaume. Le troisième écu (armoirie 5), à senestre, est illisible mais nous distinguons encore les restes, aux contours indéfinis, de la couronne qui le timbrait. Si l’écusson central identifiait Charles de Bourbon, il est plausible que les deux autres portaient les armes de ses parents, Claire de Gonzague et Gilbert de Bourbon-Montpensier, ou, plus vraisemblablement, celles de son épouse Suzanne et de sa belle-mère, la duchesse douairière Anne de France. Au château de Châtelperron, les armoiries de ces trois personnages sont en effet mises en scène dans une composition similaire (mais avec Anne de France au centre). Une dernière théorie, moins probable, peut néanmoins être envisagée : la porte pourrait résulter d’une commande royale, réalisée après la fuite du connétable de Bourbon. En effet, tout comme sur les vitraux de la chapelle ancienne de la Sainte-Chapelle de Bourbon-l’Archambault, François Ier et Louise de Savoie auraient pu faire figurer leurs armoiries sur cette porte à partir de 1523, en leur qualité de parents des Bourbons : un tel geste, dans le contexte d’intégration du Bourbonnais aux possessions de la Couronne à partir de 1523-1531, aurait permis de légitimer la confiscation du comté de Montpensier suite à la trahison de Charles de Bourbon et d’affirmer l’autorité de Louise de Savoie, puis du roi, dans ces terres.

Aigueperse, Palais des comtes de Montpensier, Sainte-Chapelle, clé de voute de l’oratoire sud.

L’intérieur de l’édifice est en revanche assez pauvre en vestiges héraldiques. Les clés de voûtes de la nef ont été ôtées et seules restent en place celles des oratoires. L’écu sculpté sur la clé de l’oratoire sud, bien qu’arrasé, laisse encore deviner les restes d’une composition écartelée (armoirie 6). Si les deux quartiers inférieurs sont parfaitement illisibles, au premier quartier nous reconnaissons les formes de trois fleurs de lis et, au deuxième quartier, bûché moins consciencieusement, les fragments peut-être des nageoires dorsales d’un dauphin. L’écu aurait donc porté les armoiries écartelées des fils ainés de la maison de Bourbon-Montpensier, formées sur le modèle des armes delphinales des ainés royaux (base SIGILLA). Leur présence à cet endroit serait d’ailleurs parfaitement cohérente avec le fait que l’oratoire du côté de l’épître est traditionnellement laissé à l’homme dans les édifices du même acabit (comme nous le constatons dans la Sainte-Chapelle de Vincennes et dans la Sainte-Chapelle de Riom). Cet écu identifie donc Gilbert de Bourbon-Montpensier, encore comte-dauphin (base SIGILLA ; Paris, BnF, Clairambault 640, f. 117r), et date surement d’avant la mort de son père en 1486. À la suite de cet évènement, Gilbert abandonna en effet les armes écartelées pour adopter les pleines armes des comtes de Montpensier, comme en atteste son sceau de 1492 (base SIGILLA). Cette identification ne semble pas invalidée par les restes de peinture donnant un fond azuré à l’ensemble de l’écu : bien que les quartiers aux armes des dauphins d’Auvergne présentent traditionnellement un champ d’or, il est plus que plausible que l’écu ait été tardivement repeint.

Aigueperse, Palais des comtes de Montpensier, Sainte-Chapelle, clé de voûte de l’oratoire nord.

La clé de voûte de l’oratoire nord, bien que méticuleusement arrasée, aide à préciser davantage la chronologie de la construction de ces deux chapelles. En effet, si l’écu de l’oratoire sud est attribuable à Gilbert de Bourbon-Montpensier, il est logique d’imaginer que celui de l’oratoire nord appartenait à sa seule épouse, Claire de Gonzague (armoirie 7). Les maigres traces de polychromie encore en place seraient cohérentes avec cette identification : du bleu se distingue en effet sur la moitié gauche de l’écu, qui correspondrait au mi-parti aux armes de son mari, au niveau où se situerait le dauphin d’azur. La réalisation de cette clé de voûte et, plausiblement, la construction des deux oratoires pourraient donc être datés entre 1481, date du mariage entre Claire et Gilbert, et 1486. Par ailleurs, l’attribution de ces armoiries à ces deux personnages est renforcée par le fait que ces oratoires servaient à mettre en scène le couple princier. Or, la seconde épouse de Louis de Bourbon-Montpensier décède en 1474, soit un an avant le début des travaux de l’édifice : il semble donc cohérent que les clés de voûtes portent les armes du dauphin Gilbert et de son épouse plutôt que celles du comte Louis, qui restera veuf jusqu’à sa mort.

Deux autres écussons de pierre sont à mentionner sur les retombées de voûtes de la première travée de l’édifice, au niveau de la tribune (armoiries 8-9), mais sont aujourd’hui parfaitement indéchiffrables. Les armoiries de la ville d’Aigueperse sont en revanche conservée en très bon état sur le heurtoir en fer forgé plaqué sur la porte de la sacristie (base POP) (armoirie 10). Elles sont figurées dans la forme qui leur est connue à la suite de la double concession héraldique dont la ville bénéficie aux XIVe-XVe siècles. En effet, les armes originelles d’Aigueperse (gironnées d’argent et de gueules et chargées en cœur d’un écu d’argent) sont augmentées une première fois en 1375 par une concession du duc Jean de Berry autorisant la ville à porter un chef à ses armes (Hablot 2015, p. 217-218). Plus tard, le 11 mai 1465, en récompense de leur fidélité lors des révoltes auvergnates, Louis XI accorde une seconde concession fleurdelisée aux habitants d’Aigueperse, ordonnant que « ès armes de ladicte ville, qui sont gironnées d’argent et de gueules à ung chef de France dentelé de gueules, à ung escu d’argent estant parmy les girons, ilz puissent avoir, mectre et porter ledict escu d’azur estant dedans lesdicts girons, et dedans icelluy escu une fleur de lys d’or couronnée » (ibid., p. 186).

Heurtoir aux armes de la ville d’Aigueperse. Aigueperse, Palais des comtes de Montpensier, Sainte-Chapelle.

D’autres armoiries figuraient sans doute dans la chapelle, en partie effacées par le passage des révolutionnaires (Méténier 2006, p. 65), mais aussi par l’action de la justice royale sous le règne de François Ier. En effet, en 1527, à la suite de la condamnation post mortem du connétable de Bourbon, une délégation du Parlement de Paris avait sillonné le royaume afin de détruire les emblèmes et les armoiries du dernier duc de Bourbon (Robin 2021, p. 191-211). Le procès-verbal du 30 octobre 1527 nous apprend ainsi que « en la chappelle de ladite maison et chasteau tant aux verrieres que portraits y avoit quelques armoiries faites du temps dudit Charles jadis de Bourbon et particulierement appropriées à sa personne par les espées et ceintures estans autour desdites armoiries » (armoiries 11a-?) (Paris, BnF, ms. Fr. 18447, f. 266). Ces armoiries furent « razées et effacées des lieux ou elles sont » par un peintre local sur ordre des envoyés du Parlement (les armoiries du connétable furent également ôtées d’une des portes de la ville à cette occasion). La présence de vitraux héraldisés semble par ailleurs confirmée par un mémoire rédigé au XVIIIe siècle, selon lequel une généalogie armoriée, s’étendant de saint Louis au connétable de Bourbon, aurait figurée sur les verrières de la Sainte-Chapelle (Gatouillat, Herold 2011, p. 122). Ce décor se serait ainsi inscrit dans une tradition de célébration lignagère monumentale commune chez les Bourbons des branches ainée et cadettes, comme en témoignent les vitraux de la Sainte-Chapelle de Thouars, de Champigny-sur-Veude et de la chapelle neuve de Souvigny ; la généalogie peinte du palais de Moulins et celle sculptée de la Sainte-Chapelle de Bourbon-L’Archambault. Cette information demande néanmoins à être confirmée, tout comme l’indication fournie par Desouhlières (1925, p. 169), d’après un témoignage non sourcé, que Charlemagne, saint Louis, Marie-Madeleine, le Christ et une scène d’Annonciation auraient également figuré sur les verrières de la chapelle. Les deux fragments de vitraux aux armes des Montpensier et des Gonzague, actuellement conservés auprès de l’association historique locale SPARSAE, pourraient avoir appartenu à cet ensemble.

Louis XII ou Charles VIII en saint Louis. Aigueperse, mairie (provenant de la Sainte-Chapelle).

Nous rappellerons enfin que le vitrail occidental de l’édifice est orné de fleurs de chardon, une devise utilisée par les Bourbons depuis le principat du duc Charles Ier (base DEVISE), que l’on retrouve par exemple à Cluny, sur les retombées de voûtes de la chapelle de Jean de Bourbon, demi-frère de Charles et de Louis de Bourbon-Montpensier. Il est donc possible que les trois frères aient fait contemporainement usage de cette devise, qui deviendra par la suite l’emblème privilégié du duc Pierre II de Bourbon et de la duchesse Anne de France (il n’est d’ailleurs pas à exclure que ce vitrail à chardons ait été réalisé tardivement, sous le principat de Pierre II, dans une démarche de réappropriation symbolique de l’édifice). La mise en signe héraldique de l’édifice était complétée par deux statues, traditionnellement identifiées comme représentant Louis XII ou Charles VIII en saint Louis, arborant une tenue fleurdelisée, et Anne de Bretagne en la Vierge (Hamon, Vissière 2000, p. 22), aujourd’hui entreposées dans le dépôt lapidaire de la mairie du village.

Auteur : Antoine Robin

Pour citer cet article

Antoine Robin, Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle), https://armma.saprat.fr/monument/aigueperse-palais-des-comtes-de-montpensier-sainte-chapelle/, consulté le 10/11/2024.

 

Bibliographie sources

Paris, BnF, ms. Clairambault 1242, Ordre de Saint-Michel (pièces de 1469 à 1559).

Paris, BnF, ms. Fr. 18447, Procès criminel du connestable [Charles] de Bourbon et de ses complices. (1523-1533).

Paris, BnF, ms. Fr. 20209, Généalogie fabuleuse d’Anne de La Tour, comtesse de Boulogne, femme de Jean Stuart, duc d’Albany.

Bibliographie études

Allier Achille, L’Ancien Bourbonnais (histoire, monuments, mœurs, statistique, tome 3,  Moulins 1838.

Cousseau Marie-Blanche, Étienne Colaud et l’enluminure parisienne sous le règne de François Ier, Tours 2016.

Deshoulières François, « Aigueperse », dans Congrès archéologique de France, t. 87, Paris 1925, p. 158- 171.

Gatouillat Françoise, Herold Michel, Les vitraux d’Auvergne et du Limousin, Rennes 2011.

Hablot Laurent, Affinité héraldiques. Concessions, augmentations et partages d’armoiries en Europe au Moyen-Âge, mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches, garant M. Pastoureau, EPHE 2015.

Hamon Etienne, Vissière Laurent, « La Sainte-Chapelle d’Aigueperse », Congrès archéologique de France, t. 158, Basse auvergne, Grande Limagne, Paris 2003, p. 15-22.

Méténier Laetitia, Les saintes chapelles d’Auvergne, mémoire de Master 2, dir. B. Phalip, Université Blaise Pascal 2006.

Robin Antoine, « Emblematic iconoclasm. The case of Charles of Bourbon in 1527 », dans S. Thiry, L. Duerloo (dir.), Heraldic hierarchies. Identity, status and state intervention in early modern heraldry, Leuven 2021, p. 191-211.

Vissière Laurent, « Capitale malgré elle ? Aigueperse au temps des Bourbon-Montpensier (v. 1415-1505) », dans Le duché de Bourbon des origines au Connétable, actes du colloque (Moulins 2000), Saint-Pourçain-sur-Sioule 2001, p. 153-168.

Photographies du monument

Armoiries répertoriées dans ce monument

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie bûchée (armoirie 1)

De…

  • Attribution : Bourbon-Montpensier Gilbert de ; Armoirie bûchée
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Mur exterieur
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Tympan
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1451-1475 ; 1476-1500
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Bourbon-Montpensier (armoirie 2a)

(D’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d’or au dauphin pâmé d’azur).

Collier d’ordre : ordre de Saint-Michel.

  • Attribution : Bourbon-Montpensier Louis de ; Bourbon-Montpensier Gilbert de ; Armoirie bûchée ; Bourbon-Montpensier Charles de (connétable de Bourbon)
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Tympan
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500 ; 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Bourbon-Montpensier ? (armoirie 2b)

(D’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d’or au dauphin pâmé d’azur ?).

  • Attribution : Bourbon-Montpensier famille ; Armoirie bûchée
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Gable
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500 ; 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Bourbon-Montpensier ? (armoirie 2c)

(D’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d’or au dauphin pâmé d’azur ?).

  • Attribution : Bourbon-Montpensier famille ; Armoirie bûchée
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Gable
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500 ; 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie bûchée (armoirie 3)

De…

  • Attribution : Gonzague Claire de ; Bourbon Suzanne de ; France Anne de (Anne de Beaujeu) ; Savoie Louise de ; Armoirie bûchée
  • Timbre : Une couronne
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Vantail
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en bois
  • Période : 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie bûchée (armoirie 4)

(D’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules).

Collier d’ordre : ordre de Saint-Michel.

  • Attribution : François Ier roi ; Bourbon-Montpensier Charles de (connétable de Bourbon)
  • Timbre : Une couronne
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Vantail
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en bois
  • Période : 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie bûchée (armoirie 5)

De…

  • Attribution : Bourbon-Montpensier Gilbert de ; Bourbon Suzanne de ; France Anne de (Anne de Beaujeu) ; Savoie Louise de ; Armoirie bûchée
  • Timbre : Une couronne
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Vantail
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en bois
  • Période : 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Gilbert de Bourbon-Montpensier (armoirie 6)

(Écartelé au 1 et 4, d’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules (Bourbon) ; au 2 et 3, d’or au dauphin pâmé d’azur (Dauphin d’Auvergne).

  • Attribution : Bourbon-Montpensier Gilbert de ; Armoirie bûchée
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Claire de Gonzague ? (armoirie 7)

(Mi-parti, au 1 : écartelé au 1 et 4, d’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules (Bourbon) ; au 2 et 3, d’or au dauphin pâmé d’azur (Dauphin d’Auvergne) ; au 2, d’argent à la croix de gueules cantonnée de quatre aigles de sable (Gonzague moderne), chargé en cœur d’un écartelé au 1 et 4, de gueules au lion à la queue fourchée et passée en sautoir d’argent couronné et colleté d’or (Bohême), et au 2 et 3, fascé de six pièces d’or et de sable (Gonzague ancien) ?).

  • Attribution : Gonzague Claire de ; Armoirie bûchée
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie vierge (armoirie 8)

De…

  • Attribution : Armoirie bûchée
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée Ière ; Voûte
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie vierge (armoirie 9)

De…

  • Attribution : Armoirie bûchée
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée Ière ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie ville d’Aigueperse (armoirie 10)

Gironné d’(argent) et de (gueules), au chef d’(azur) à trois fleurs de lis d’(or) et à la bordure engrêlée de (gueules) (Berry), et chargé en cœur d’un écu d’(azur) à la fleur de lis d’(or) surmontée d’une couronne (du même).

  • Attribution : Ville d'Aigueperse
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Sacristie
  • Emplacement précis : Porte
  • Support armorié : Heurtoir
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Ferronnerie
  • Période : 1476-1500 ; 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle). Armoirie Charles de Bourbon-Montpensier ? (armoiries 11a- ?)

(D’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d’or au dauphin pâmé d’azur (Bourbon-Montpensier) alias d’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules (Bourbon) ?)

  • Attribution : Bourbon-Montpensier Charles de (connétable de Bourbon)
  • Devise : Epées flamboyantes ou entrelacées d’une ceinture ?
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1476-1500 ; 1501-1525
  • Dans le monument : Aigueperse, palais des comtes de Montpensier (Sainte-Chapelle)

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