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ARmorial Monumental du Moyen-Âge
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Cheffois, église Saint-Pierre

 

L’église de Cava Faya est mentionnée au début du XIIe siècle (La Roche-sur-Yon, AD Vendée, 1 Num 47/268, p. 1), mais l’édifice actuel, classé au titre des Monuments historiques depuis 1982 (base POP), résulte de deux campagnes de constructions plus tardives : au XIIIe siècle pour la première, au XVe pour la seconde. Fortifiée à l’extérieur par des fentes de tir au sommet des contreforts de la façade nord et du chœur, elle possède deux nefs parallèles dont les travées sont toutes voûtées en ogive, séparées par des piliers couronnés de chapiteaux uniquement sur le côté sud. De la première phase de construction subsistent les quatre premières travées de la nef sud, la première supportant la tour-clocher, dont les voûtes ont été cependant reprises à la fin du XIVe siècle. De la seconde restent les trois travées de la nef nord, le chœur et le portail principal sous le clocher. Seules la charpente et la couverture ont été rénovées au XIXe siècle, ainsi que les autels, retables, fonts baptismaux, chaire, stalles, tableaux et sculptures (La Roche-sur-Yon, AD Vendée, AHD Luçon SM 67-3-2).

Jusqu’au XVIIIe siècle, l’église est à la fois paroissiale et prieurale, dépendant des chanoines augustéens de Saint-Ruf de Valence, et se trouve elle-même à la tête d’un petit réseau de prieurés bas-poitevins. Néanmoins, sa possession, et avec elle une partie de la haute-justice sur le bourg de Cheffois, est disputée par les seigneurs voisins de la Rousselière, qui possèdent l’autre morceau de la haute justice depuis la fin du XIIIe siècle. À la fin du XVe siècle, des travaux d’agrandissement de l’église entrepris à l’initiative des habitants et avec le soutien financier de Jean Rouault († av. 1503), seigneur de la Rousselière, déclenchent ainsi un procès contre les chanoines. L’affaire est réglée en 1503 entre, d’une part, les chanoines de Saint-Ruf et, d’autre part, le verrier Jean Brochet, avec pour garants la veuve et le fils de Jean Rouault († av. 1503), soutenus également par François II d’Orléans-Longueville qui, en tant que baron de Vouvant, est seigneur suzerain de Cheffois (Moreau, en ligne).

Cheffois, église Saint-Pierre, façade ouest.

L’acte, connu par une copie conservée en collection privée), offre un témoignage de grande importance pour la connaissance de la mise en signe héraldique de l’église, clairement utilisée par les Rouault pour exprimer leurs droits de prééminence. Dans son préambule, le document rappelle en effet qu’en vertu de la haute-justice qu’ils exercent sur le bourg de Cheffois, dans lequel se trouve le prieuré, les Rouault avaient pouvoir d’y « exercer tous droitz, auctoritez, prerogatives et prohemynances » et que, en vertu de ce droit, Jean Rouault avait fait faire « au cueur et grand vitrail dicelle dicte eglize armes, armoyries ou aultres scultures et paintures » par un peintre et vitrier nommé Jean Brochet. Les chanoines se plaignent ainsi d’un empiètement sur leurs propres droits, arguant que Brochet avait représenté sur le vitrail, à la demande de Jean Rouault, un double portrait du commanditaire « armé a une cote d’armes seme de lyons » et de sa deuxième épouse, Louise de Mareuil, présentés l’un par saint Jean-Baptiste, l’autre par les saints François et Catherine, dans lesquels nous pouvons voir une allusion aux deux enfants du premier lit de Jean qui portaient ces même prénoms (Racines et histoire, p. 10). Les deux personnages, chacun figurés dans une lancette de la verrière, étaient accompagnés à leurs pieds (« par dessoubz ») par leurs armes. L’homme était ainsi associé à une armoirie « de deux lyons » (armoirie 1a), qui correspond aux armes de la famille Rouault (de sable à deux léopards d’or : Petiet 1911, p. 105), la femme aux « armes miesparties de deux lyons d’or et d’un lyon d’aseur, qu’on dit estre les armes dudict deffunct Jehan Rouault et de ladicte Loyse de Mareuil » (armoirie 2a) (Moreau, en ligne), la famille de celle-ci portant en effet de gueules au chef d’argent, au lion d’azur armé, lampassé et couronné d’or brochant sur le tout (Petiet 1911, p. 87).

Cheffois, église Saint-Pierre, portail principal.

Au-dessus des deux portraits (« par-dessus eulx deux » se trouvaient « autres armes miesparties de plusieurs semenses qui sont joignans […] » (armoiries 3a- ?) (Moreau, en ligne), une formule qui laisse penser à la représentation des alliances matrimoniales – on parle d’écu mi-partis, donc associant deux armoiries différentes – des familles des deux conjoints (ou du seul Jean Rouault), donnant ainsi vie à une véritable généalogie (« semenses ») des seigneurs titulaires à l’image des vitraux marquant les prééminences que l’on rencontre dans les églises bretonnes (Plouvien, chapelle Saint-Jean Balanant ; Plouescat, chapelle de Kerzéan). Le document laisse en outre comprendre que dans cette verrière, qui avait été réalisée dans le cadre d’une réfection de l’église qui intéressa notamment la zone du chœur, présentait aussi les armes du « mondit seigneur le comte » de Dunois (armoirie 4a) (Moreau, en ligne), à savoir de François II d’Orléans-Longueville, qui, comme nous le verrons tout de suite, se retrouvent également à d’autres endroits de l’édifice. La présence du baron de Vouvant, ne peut pas étonner : d’après le procès nous apprenons en effet qu’il autorisa le chantier, à la fois parce qu’il était suzerain de Cheffois et parce que l’église était une fondation de ses lointains prédécesseurs.

Cheffois, église Saint-Pierre, portail principal, détail du tympan.

L’affaire opposant les chanoines aux seigneurs de la Rousselière révèle donc à la fois les conflits de prééminence qui peuvent opposer les religieux et les patrons d’une église (Hablot 2022) et les responsables du chantier de réfection de l’église à la fin du XVe siècle. En se faisant représenter, et en faisant représenter leurs armoiries dans l’église de Cheffois, Jean Rouault et son épouse Louise de Mareuil s’affirment comme les patrons de l’église, ce que contestent les chanoines qui se proclament seigneurs du bourg de Cheffois et seuls autorisés à réaliser ce genre de décors dans l’église. Si ces derniers se voient rétorquer qu’ils sont des menteurs et qu’ils feraient mieux de « faire ce que appartient à l’estat de vraiz religieux » (Moreau, en ligne), la défense de Louise de Mareuil et de François, fils du premier lit de Jean Rouault (Racines et histoire, p. 10) et son « héritier principal », s’appuie surtout sur le fait que, en tant que hauts justiciers, les seigneurs de la Rousselière ont tous les droits nobles dans le bourg de Cheffois, y compris les « prérogatives et prohemmynences », et que par là ils « ont toujours esté préférez a tous autres de ladicte paroisse en tous honneurs, dignitez et prérogatives en icelle dicte parroisse et eglize parroissial dudict lieu de Chevefaye ». En bref, ils ont le droit d’apposer leurs armoiries, de même qu’ils ont le droit d’être inhumés dans le chœur (l’acte mentionne leurs enfeus et sépultures), d’y avoir sièges, bancs et oratoires, etc. Le procès est donc remporté par Louise de Mareuil et François Rouault, les chanoines n’étant aucunement lésés dans leurs prérogatives. L’acte du procès nous renseigne en outre sur les véritables commanditaires des décors : officiellement, ce sont les habitants de Cheffois qui demandèrent au verrier d’incruster les armoiries de leur seigneur dans son ouvrage au terme d’une enquête, probablement réalisée par le même peintre, visant à déterminer « si ledict feu Rouault et sesditz predecesseurs avoient droit et acoustumé davoir et tenir leurs litre et armes en ladicte eglize » (Moreau, en ligne). Si Jean Rouault n’a fait que financer, à hauteur de 800 à 1000 livres tournois, les travaux de réfection du chœur de l’église, il aussi donné son accord pour « pouvoir abatre rompre et démolir ledict cueur de ladicte eglize et sesdictes armes et lictre » (ibid.), qui devaient évidemment porter les armoiries de ses ancêtres.

Cheffois, église Saint-Pierre, façade ouest, portail latéral.

Par-delà la description du vitrail du chœur, l’acte de 1503, laisse apparaître la complexité de la mise en signe héraldique de l’église de Cheffois, littéralement parsemée des armoiries des Rouault, à partir de celles qui figuraient sur la nouvelle litre funéraire (armoiries 1c- ?) que Jean Rouault fit faire à la place de celle ancienne qui fut détruite (armoiries 1b- ?) : « y ont heu de toute ancienneté leurs armes qui sont les armes anciennes des Rouaulx en ladicte eglize parroissial en lictre toute alentour dicelle tant au cueur que en la nef dicelle et aussi en vitraulx estans dudit cueur et hors icelle et semblablement en pierre et bois tant es voutes et clefz dicelle que arceaux et piliers tenans et portans ladicte eglize » (Moreau, en ligne). Si les vitraux et les décors en bois armoriés mentionnés (armoiries 1d-?) ont tous disparus, les éléments héraldiques en pierre cités par le document sont toujours conservés.

À l’extérieur, l’ornementation héraldique se concentre sur les deux portails, le principal donnant sur la nef sud, l’autre sur la nef nord. Celui du sud est surmonté, probablement depuis les travaux du XIXe siècle, par une statue de saint Pierre dont la console est ornée d’un écu aux armes des Orléans-Longueville (armoirie 4b). Ces-derniers sont, depuis 1458, seigneurs barons de Vouvant (Géron 2022) et donc suzerains de Cheffois. À gauche du portail – à la dextre héraldique, donc, l’emplacement le plus important – figure un écu en forme de targe portant les armes pleines des Rouault (armoirie 1e). À droite, un écu similaire est orné de deux clés posées en sautoir qui, évoquant celles de saint Pierre, pourraient former les armes parlantes du prieuré Saint-Pierre de Cheffois (armoirie 5a). Le portail reprend donc en image la substance du texte du procès de 1503 : la prééminence revient au baron de Vouvant, qui surplombe le seigneur de la Rousselière, seigneur haut justicier de Cheffois, et relègue les chanoines du prieuré au second plan. Le portail de la nef nord présente un décor tout aussi intéressant. Il associe, à gauche, les armes supposées du prieuré (armoirie 5b) et, à droite, celles des rois de France (armoirie 7a). Le tympan qui abrite aujourd’hui une statue de la Vierge repose un linteau orné en son milieu d’un écu sur lequel sont figurées certaines instruments de la passion (la croix, la couronne d’épine et un clou). L’armoirie n’est malheureusement pas documentée mais il est probable que l’écusson reproduise les armoiries attribuées au Christ ou celles d’une confrérie (armoirie 8), dont l’existence n’est cependant pas prouvée pour l’époque en question (des confréries du Rosaire, de la Charité et du Saint Sacrement sont en effet connues à Cheffois seulement aux XVIIe-XVIIIe siècles).

Cheffois, église Saint-Pierre, vue générale de la nef vers le chœur.

À l’intérieur, l’église de Cheffois est divisée en deux nefs, celle du sud composée de six travées et celle du nord de cinq, les deux dernières travée de chaque nef formant le chœur. Au sud, ni la première ni la deuxième travées ne comportent de décors héraldiques, mais on peut toutefois signaler la présence, sur le chapiteau du pilier séparant ces deux espaces au nord, d’un écu portant une seule clé en pal qui pourrait évoquer encore les armes du prieuré (armoirie 6). La clé de voûte troisième travée porte en revanche un écu aux armes pleines des Rouault (armoirie 1f), malheureusement percé – comme toutes les clés de l’église – par le passage des câbles électriques des luminaires.

La quatrième travée présente le décor le plus complexe. Sa clé porte un écu aux armes de France (armoirie 7b) et surmonte trois autres armoiries illustrant le réseau d’alliance des Rouault, à la fin du XIVe siècle. Si le claveau de l’arc brisé oriental porte les armes pleines des Rouault (armoirie 1g), celui de l’arc septentrional associe les armes des Thouars, à dextre, et celles des Rouault (aux léopards contournés) à senestre (armoirie 9), illustrant l’alliance hypergamique formée en 1376 par le mariage de Tristan Rouault († 1396), grand-oncle du reconstructeur de l’église à la fin du XIVe siècle, avec la vicomtesse Peronnelle de Thouars († 1397), héritière du plus puissant lignage poitevin (Racines et histoire, p. 3). Au sud, l’écu porte un écartelé (armoirie 10) qui semble appartenir à André Rouault († ap. 1398), frère cadet et successeur de Tristan, et grand-père de Jean. Il est en effet composé par les armes de Rouault au premier quartier ; par celles des Machecoul, au deuxième, en raison de son mariage avec Catherine de Machecoul ; des Vivonne, au quatrième, sans doute pour faire allusion à belle-mère Eschive de Vivonne ; et par une armoirie pour l’instant inconnue, à trois molettes d’éperon, au troisième. Cette association des frères Tristan et André, tous les deux morts à la fin du XIVe siècle, pourrait indiquer la reprise du voûtement de la nef à cette période (c’est l’hypothèse présentée sur le panneau explicatif dans l’église), peut-être associée à la litre funéraire déjà mentionnée par le document de 1503 et détruite dans le cadre de la réfection de l’église par Jean Rouault. Il n’est cependant pas exclu que les deux armoiries aient été ajoutées, peut-être en copiant un décor déjà existant, à la fin du XVe siècle lors des grands travaux commandés par Jean Rouault : les voûtes de ces premières travées, dont les murs datent du XIIIe siècle, sont en effet identiques à celles des autres ajoutées à la fin du XVe siècle. Dans ce cas, les deux armoiries rappelleraient les ancêtres illustres – le grand-père fondateur de la lignée (en tout cas de la branche de la famille) et Tristan, qui fut vicomte de Thouars par sa femme – et les services militaires qu’ils ont rendus aux rois de France dont les armes surplombent la travée.

Cheffois, église Saint-Pierre, chœur (tracées sud), détail des voûtes armoriées.

D’autres armoiries sont figurées dans la moitié du chœur qui constitue le prolongement de la nef sud, dont la baie était jadis ornée par le maître vitrail aux armes de Jean Rouault et de Louise de Mareuil, sujet du procès de 1503. La clé de voûte de la première est ornée d’un écu aux armes d’Orléans-Longueville (armoirie 4c), tandis que celle de la seconde porte un écu de France tenu par deux anges (armoirie 7c). On retrouve ici la prééminence du roi de France, représenté dans l’espace le plus sacré dans un écu supporté par deux anges, par rapport aux Orléans-Longueville, eux-mêmes supérieurs aux Rouault qui sont relégués dans la nef. Les chapiteaux des piliers sud ouest, sud-est et nord-est de la dernière travée sont en outre ornés d’écus vierges (armoiries 11a-c), qui sont peut-être des ajouts du XIXe siècle venant remplacer (ou non) un décor antérieur disparu.

Dans la nef nord, les décors armoriés se concentrent eux aussi sur les clés des voûtes, à l’exception de celles des première et troisième travées. La clé de la deuxième travée porte un écu parti aux armes de Jean Rouault et de Louise de Mareuil (armoirie 2b) et rappelle ainsi le couple qui est à l’origine de l’agrandissement de l’église à la fin du XVe siècle. La clé de voûte de la première travée du chœur est ornée d’un écu vierge (armoirie 11d), tandis que celle de la dernière travée porte les armes d’Orléans-Longueville (armoirie 4d). Comme au sud, les chapiteaux des piliers sud-est et nord-est de cette travée sont également ornés d’écus vierges (armoiries 11e-f) datés vraisemblablement du XIXe siècle – comme l’ensemble du mobilier des sculptures du chœur – sans que l’on puisse dire s’il prennent la place d’un décor antérieur ou non. Dans le mur oriental de cette même travée, le claveau de la baie est orné d’un autre écu vierge (armoirie 11g), lui aussi visiblement réalisé au XIXe siècle tout comme l’écu portant une seule fleur de lis surmontant une niche dans le mur nord (armoirie 12).

Cheffois, église Saint-Pierre, chœur pilier central, relief fleurdelisé.

L’église Saint-Pierre de Cheffois présente une grande profusion de décors héraldiques, datés pour la plupart, si ce n’est tous, de la fin du XVe siècle : les armoiries du couple Jean Rouault-Louise de Mareuil sont nécessairement postérieures à leur mariage en 1481 (Racines et histoire, p. 10), et antérieures au procès de 1503 dont elles sont l’objet. Cette datation, proposée sur la base des armes représentées, est cohérente avec la forme en targe de certains écus (sur le portail principal) et avec l’architecture du monument. La mise en relation des armoiries des différents protagonistes illustre les relations de pouvoir et de prééminence dans la paroisse. Si les Rouault, seigneurs de la paroisse, occupent une place de choix (litre funéraire, maître vitrail, mobilier, enfeus, portail principal, clés de voûtes…), ils cèdent le pas aux Orléans-Longueville, leurs suzerains en tant que barons de Vouvant, qui les dominent sur le portail principal et qui sont plus proches du chœur. Le prieuré Saint-Pierre, grand perdant du procès de 1503 qui n’accède pas à sa requête de faire effacer les armoiries des Rouault, se voit relégué à l’extérieur, de part et d’autre des portails. Quant au roi de France, souverain, il est celui qui prédomine, occupant l’espace le plus sacré de l’église et surplombant ses serviteurs dans la troisième travée de la nef sud. À cet égard, l’église de Cheffois, et la pièce de procès de 1503, fournissent un témoignage majeur (et pour le moment unique) du système des prééminences dans l’espace bas-poitevin.

Auteur : Clément Brusseau

Pour citer cet article

Clément Brusseau, Cheffois, église Saint-Pierre, https://armma.saprat.fr/monument/cheffois-eglise-saint-pierre/, consulté le 03/12/2024.

 

Bibliographie sources

Collection privée, procès entre les chanoines de l’église Saint-Pierre de Cheffois et les Rouault (1503),

La Roche-sur-Yon, AD Vendée, 1 Num 47/268, Louis Delhommeau et al., « Cheffois », Fichier historique du diocèse de Luçon.

La Roche-sur-Yon, AD Vendée, AHD Luçon, SM 67-3-2, correspondance de la paroisse de Cheffois avec le diocèse de Luçon (1861-1870).

Bibliographie études

Beauchet-Filleau Henri et al., Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, t. 6, Poitiers 1972.

Géron Ludovic, Histoire de Vouvant, < https://www.histoire-vouvant.com/histoire-de-vouvant/du-xie-siecle-a-1694/ >.

Hablot Laurent, « L’armoirie exposée : image disputée, image contrôlée », dans N. Ghermani, C. Michel d’Annoville (dir.), Image et droit. Du ius imaginis au droit à l’image, Rome 2022, p. 131-146.

Moreau Francis, « Le prieuré de Cheffois (Vendée) », < http://fmoreau.recit.free.fr/index.php?ref=MFZ4422 >.

Petiet René, Armorial poitevin, Niort 1911.

Photographies du monument

Armoiries répertoriées dans ce monument

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoirie 1a)

(De sable à deux léopards d’or).

  • Attribution : Rouault famille ; Rouault Jean
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Abside ; Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoiries 1b- ?)

(De sable à deux léopards d’or ?).

  • Attribution : Rouault famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
  • Emplacement précis : Mur
  • Support armorié : Litre funéraire
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Peinture murale
  • Période : 1376-1400 ; Datation inconnue
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoiries 1c- ?)

(De sable à deux léopards d’or).

  • Attribution : Rouault famille ; Rouault Jean
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
  • Emplacement précis : Mur
  • Support armorié : Litre funéraire
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Peinture murale
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoiries 1d- ?)

(De sable à deux léopards d’or).

  • Attribution : Rouault famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
  • Support armorié : Mobilier
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en bois
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoirie 1e)

De (sable) à deux léopards d'(or).

  • Attribution : Rouault famille
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Embrasure
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoirie 1f)

De (sable) à deux léopards d'(or).

  • Attribution : Rouault famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée IIIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault (armoirie 1g)

De (sable) à deux léopards d'(or).

  • Attribution : Rouault famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : Arc doubleau ; travée IIIème
  • Support armorié : Clef d'arc
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1376-1400 ; 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Louise de Mareuil (armoirie 2a)

(Parti ? : au 1, de sable à deux léopards d’or (Rouault) ; au 2, de gueules au chef d’argent ? au lion d’azur, couronné, armé et lampassé d’or, brochant sur le tout (Mareuil)).

  • Attribution : Mareuil Louise de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Abside ; Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Jean Rouault – Louise de Mareuil (armoirie 2b)

Parti : au 1, de (sable) à deux léopards d’(or) (Rouault) ; au 2, de (gueules) au chef d’(argent) ? au lion d’(azur, couronné, armé et lampassé d’or), brochant sur le tout (Mareuil).

  • Attribution : Mareuil Louise de ; Rouault Jean
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie partie (armoiries 3a- ?)

Parti : au 1, de… ; au 2, de…

  • Attribution : Armoirie inconnue ; Armoirie perdue
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Abside ; Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Orléans-Longueville (armoirie 4a)

(D’azur à trois fleurs de lis d’or, au lambel à trois pendants d’argent, à la bande du même brochant sur le tout).

  • Attribution : Orléans-Longueville, famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Abside ; Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Orléans-Longueville (armoirie 4b)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or), au lambel à trois pendants d'(argent), à la bande du (même) brochant sur le tout.

  • Attribution : Orléans-Longueville, famille
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Cordon
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Orléans-Longueville (armoirie 4c)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or), au lambel à trois pendants d'(argent), à la bande du (même) brochant sur le tout.

  • Attribution : Orléans-Longueville, famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée Ière ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Orléans-Longueville (armoirie 4d)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or), au lambel à trois pendants d'(argent), à la bande du (même) brochant sur le tout.

  • Attribution : Orléans-Longueville, famille
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie prieuré Saint-Pierre ? (armoirie 5a)

De… à deux clés de… posées en sautoir.

  • Attribution : Prieuré Saint-Pierre de Cheffois
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Embrasure
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie prieuré Saint-Pierre ? (armoirie 5b)

De… à deux clés de… posées en sautoir.

  • Attribution : Prieuré Saint-Pierre de Cheffois
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie prieuré Saint-Pierre ? (armoirie 6)

De… à un clé contournée de… posée en pal.

  • Attribution : Prieuré Saint-Pierre de Cheffois
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : Pilier ; travée Ière ; travée IIème
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie roi de France (armoirie 7a)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or).

  • Attribution : Roi de France
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie roi de France (armoirie 7b)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or).

  • Attribution : Roi de France
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée IIIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie roi de France (armoirie 7c)

D'(azur) à trois fleurs de lis d'(or).

  • Attribution : Roi de France
  • Tenants / Supports : Deux anges
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie inconnue (armoirie 8)

De… à une croix de… chargée d’une couronne d’épine de… et d’un clou de… en son pied.

  • Attribution : Arma Christi ; Armoirie inconnue
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Façade
  • Emplacement précis : Portail
  • Support armorié : Linteau
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault / Thouars (armoirie 9)

Parti : au 1, d'(or) semé de fleurs de lis d'(azur), au franc canton senestre de (gueules) (Thouars) ; au 2, de sable à deux léopards d'(or) contournés (Rouault).

  • Attribution : Rouault Tristan ; Thouars Péronnelle de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : Arc formeret
  • Support armorié : Clef d'arc
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1376-1400
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie Rouault / de Machecoul / inconnu / Vivonne (armoirie 10)

Écartelé : au, 1 de (sable) à deux léopards d’(or) (Rouault) ; au 2, d'(argent) à trois chevrons de (gueules) (Machecoul) ; au 3, de… à trois molettes de… (inconnu) ; au 4, d’hermines au chef de (gueules) (Vivonne).

  • Attribution : Rouault André
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Nef
  • Emplacement précis : travée IIIème ; Voûte
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11a)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Pilier
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11b)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Pilier
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11c)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11d)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée Ière
  • Support armorié : Clef de voûte
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11e)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11f)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : travée IIème ; Voûte
  • Support armorié : Cul-de-lampe (culot)
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie vierge (armoirie 11g)

De…

  • Attribution : Armoirie vierge
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : Baie
  • Support armorié : Clef
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1476-1500
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

Cheffois, église Saint-Pierre. Armoirie inconnue (armoirie 12)

De… à une fleurs de lis de…

  • Attribution : Armoirie inconnue
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chevet
  • Emplacement précis : Niche
  • Support armorié : Arc
  • Structure actuelle de conservation : In situ
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1801-1900
  • Dans le monument : Cheffois, église Saint-Pierre

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