Les Serfs de Marie, ordre fondé à Marseille en 1223, avaient pu s’installer à Paris grâce à l’intervention de Louis IX dans les années 1250, sur des terrains placés aux pieds des remparts de Philippe-Auguste. Occupé initialement par les moines de l’ordre des Servites de Marie (1258), puis par les frères ermites de Saint-Guillaume, le couvent dit des « blancs-manteaux » fut doué d’une première église en 1397. L’édifice, placé de manière parallèle à la rue homonyme et orienté vers l’est, était formé par une seule nef terminée par une abside semicirculaire, longtemps occupée par la chapelle de la Vierge. Un jubé partageait le chœur de la nef, qui avait une extension double par rapport à celui-ci (Raunié 1893, p. 24). Trois chapelles, constituées par un autel adossé au mur de l’église et entouré d’une balustrade, avaient été créées au long de la nef : celles de Saint-Michel (ou du Saint-Sacrement) et celle de la Visitation Notre-Dame (plus tard dédiée à Sainte-Anne) étaient situées sur la gauche ; celle de Notre-Dame, sur la droite. L’église présentait trois entrée : la principale, ouverte dans la façade ouest, donnait sur la première cour du couvent, alors que deux autres passages permettait d’accéder au cloître : l’un était ouvert dans la nef, l’autre dans le chœur (ibid., p. 31).
Plate-tombe de Jean et Jeanne le Perdrier (Raunié 1893, p. 64).
L’édifice fut totalement détruit et reconstruit dans les années 1685-90. Les sources indirectes, iconographiques et textuelles, fournissent par conséquent des informations essentielles sur l’ornementation de l’édifice, notamment sur les monuments funéraires qui en émaillaient le sol. Une bonne partie de ceux-ci datait d’avant 1550 et était chargée d’armoiries, comme les descriptions anciennes et les relevés réalisés par François-Roger de Gaignières l’attestent. Les tombeaux, initialement préservés lors de la reconstruction de l’église furent en effet dispersés et détruits (ou perdus) après la vente du complexe comme bien national en 1797 (Raunié 1893, p. 31et 34).
A partir de 1391, date de la plus ancienne des tombes armoriées documentées (armoirie 10), des plates tombes portant des éléments héraldiques émaillent notamment le sol de l’église et des locaux annexes du couvent (sacristie et salle capitulaire : armoiries 20, 21, voir notice), alors que les épitaphes héraldisés encastrés sur les murs restent plus rares (armoiries 17, 21). Un seul enfeu est connu, celui d’Hémon Raguier et de sa première femme Gillette de la Fontaine (armoirie 7), qui fut rapidement accosté par le caveau destiné à abriter les corps d’Antoine Raguier, fils du couple, et de sa femme, Jacquette Budé (armoirie 8) (voir notice). Si dans ce dernier tombeau les armoiries du défunt timbraient le tympan de l’arcade encadrant les sépultures et étaient peut-être également sculptées sur d’autres éléments architecturaux environnant, les autres armoiries recensées dans le couvent des Blancs-Manteaux figurent plutôt sur des plates tombes, où elles sont généralement sculptées à côté des portraits des défunts. Deux solutions ont été retenues : soit les écus sont gravés d’un côté et d’autre de la tête du défunt (armoiries 1, 7, 10, 12, 13, 15), désignant ainsi son identité comme s’il s’agissait de tituli inscrits autour de la figure pour en permettre l’identification ; soit ils étaient reproduits sur les deux côtés, au milieu de la bordure, créant ainsi une césure dans l’inscription mentionnant le nom du défunt, ses titres et la date de mort, (armoiries 2-6, 9, 20), mais fournissant aussi un complément iconographique d’informations. En revanche, les armoiries des défunts étaient plus rarement représentées sur les angles de la bordure encadrant la dalle (armoirie 19) : cette zone était en effet souvent réservée à la représentation des symboles des évangélistes, inscrits dans des médaillons (armoiries 9). Une alternative était offerte par la possibilité de « suspendre » les écus armoriés à l’architecture encadrant les portraits mais, dans notre corpus d’œuvre, cette solution reste minoritaire (armoirie 11).
Dans les plates tombes destinées à couvrir le tombeau d’un couple – assez nombreuses parmi celles documentées dans l’église des Blancs-Manteaux – on pouvait trouver jusqu’à trois ou quatre écus armoriés, portant respectivement les armes du mari (à dextre), celles de la femme mariée – assimilée donc aux armes du couple –, au milieu ou à senestre, et celle du père de la femme (à senestre) (armoiries 3, 6, 15, 20). Il fait exception le tombeau de Jean Perdrier († 1376), maître des deniers de la reine Marie d’Anjou, et de sa mère Jeanne († 1391) : non seulement le portrait de la dame est placé à dextre, donnant ainsi plus d’importance à la figure maternelle peut-être commanditaire de l’ouvrage, mais deux seuls écus armoriés figurent sur la dalle, tous les deux aux armes pleines des Perdiers et apposés d’un côté et d’autre de l’image du fils (Gaiginières : BnF, Réserve Pe-11b f. 4, reproduit par Raunié 1893, p. 64) (armoirie 10). En revanche, le portrait de Marguerite Bourdin († 1501), figurant sur la plate-tombe placée devant la chapelle Sainte-Anne, n’était accompagné que par les armes de son premier mari, Macé Picot secrétaire des finances du roi, et par un mi-parti Picot-Bourdin, qu’elle dut probablement garder même après son deuxième mariage avec Michel Gaillard (armoirie 19) (Gaignières, Oxford reproduit par Raunié 1893, p. 80).
Plate-tombe de Jean Neveu et Blanche de Rolland (Raunié 1893, p. 60).
En ce qui concerne la disposition des tombeaux armoriés, nous pouvons noter qu’une hiérarchisation des espaces se dégage de manière plutôt visible. Si le sol de l’église était en grande partie couvert de sépultures, celles présentant des éléments héraldisés semblent se concentrer surtout dans l’aire du chœur, devant et derrière le maître autel (armoiries 16-19), et dans la nef en proximité des autels latéraux (7-8, 10-14, 19) et de la chaire à prêcher (armoirie 5 et, probablement, 2-3) : la recherche d’une proximités aux éléments les plus sacrés de l’édifice s’accompagnait donc d’une volonté de s’afficher aux endroits qui pouvaient attirer plus facilement les regards (et donc les prières) des fidèles. Pour la même raison, les lieux de passage entre l’extérieur de l’église et son intérieur ou entre la nef et le chœur pouvaient être prisés par les sépultures (armoiries 1, 15). Franchissant le seuil de l’église par la porte principale nous aurions en effet tout de suite trouvé la plate-tombe, datant du début du XVIe siècle, de Jean Neveu, conseiller du roi et président de la cour du Parlement de Rouen, et de sa femme, Blanche de Rolland (Gaignières, BnF, reproduit par Raunié 1893, p. 60) (armoirie 1). A l’entrée du chœur, en revanche, se trouvait la plate-tombe de Philippe de Plante, conseiller au Parlement de Paris, et de sa femme, Jeanne le Prévost, dont les portraits étaient accompagnés par trois écussons déjà vides ou illisibles au moment du relevé réalisé pour Gaignières (reproduit par Raunié 1893, p. 48) (armoirie 15).
Sur le côté gauche de la nef, probablement en proximité de la chaire à prêcher, se trouvaient les plates-tombes de Cléremabault de Champagne († 1494), conseiller et notaire du roi, et de sa femme Jeanne le Fomarié (Gaignières, reproduit par Raunié 1893, p. 53) (armoirie 2) et de Jean Picart († 1549), notaire et secrétaire du roi, présenté en compagnie de sa femme Jacquette de Champagne († 1522) (Gaignières, Oxford : Raunié 1893, p. 53-54) (armoirie 3). Directement aux pieds de la chaire avaient été en revanche inhumés Nicolas Séguier († 1523), seigneur de Lesang et receveur des aides et secrétaire du roi, et Catherine Leblanc († 1534), qu’il avait épousée en 1497 (Raunié 1893, p. 74). S’avançant dans la nef, nous aurions trouvé, au milieu, la tombe de Catherine Ruzé († 1526) (armoirie 9), deuxième épouse d’Eustache Allegrain, qui lui était prémort (1517) et qui, pendant sa vie, avait été maître en la Chambre des comptes, conseiller et général en la Cour des aides, maître des requêtes ordinaire de l’Hôtel du Roi (Gaignières, BnF, reproduit par Raunié 1893, p. 52). François Refuge († 1531), conseiller et avocat du roi auprès de la chambre des monnaies, et Jeanne Allegrain, sa femme, étaient en revanche enterrés sur le côté gauche de la nef, dans l’espace compris entre la chaire à prêcher et la chapelle Notre-Dame (armoirie 6) : leur plate-tombe présentait leurs portraits, entourés par leurs enfants, disposés sous une arcade géminée dont les piédroits étaient ornés par des statues dans des niches superposées (Gaignières, Oxford, reproduit par Raunié 1893, p. 72).
Plate-tombe de Charlotte de Bourbon (Raunié 1893, p. 44).
Autour de cette dernière chapelle se rassemblait d’ailleurs un bon nombre de tombeaux héraldisés. Mises à part les sépultures des Raguier (voir notice), deux plates tombes étaient placées devant cet autel : celle de Jean Perdrier (Gaignières, BnF, Est Réserve Pe 11b fol. 4 : Raunié 1893, p. 64), maître des deniers de la reine Marie d’Anjou, et de Jeanne de feu Jean Perdrier, sa mère, qui fut par la suite probablement déposée dans la nouvelle sacristie (Fevret de Fontenette 1775, p. 118, num. 38) (armoirie 10) ; et celle, en cuivre, de Mathieu de Beauvarlet († 1486), notaire et secrétaire du roi Charles VII et trésorier des finances, et de Jacquette le Folmarié, sa femme (Gaignières, Oxford, ms. Gough Drawings Gaignières 5, f. 80 : Raunié 1893, p. 66) (armoirie 11). Toujours en proximité de cette chapelle (Raunié 1893, p. 50), se trouvait la plate tombe de Guillaume de Longuejoue († 1503), chanoine de Chartres et d’Auxerre, et Madeleine de Chambellan († 1516), femme de Mathieu de Longuejoue et belle-sœur de Guillaume (Gaiginières, Oxford : Raunié 1893, p. 50) (armoirie 14).
En face de la chapelle Notre-Dame (donc, sur le côté sud de l’église), celle dédiée à Saint-Michel était elle aussi précédée par deux plates-tombes armoriées. Celle de Jean Millet († 1463) – notaire et secrétaire de Charles V et VI, secrétaire des commandements du duc de Bourgogne, puis de Charles VII – et de sa femme, Marguerite d’Arsonval, s’inspirait au model traditionnel, avec les portraits des défunts inséré dans un cadre architectural extrêmement riche et ornés de reliefs (armoirie 12) (Gaignières, BnF, Réserve Pe-11 f. 8 : Raunié 1893, p. 77). Le portait du défunt n’était pas représenté sur celle d’Eustache Millet, son familier mort en 1473 (Raunié 1893, p. 79) (armoirie 13). Deux écussons aux armes du défunt étaient disposés d’un côté et d’autre du bras supérieur d’une croix, chargée d’une couronne d’épine et accompagnée par les instruments de la Passion ; quatre médaillons contenant les symboles des évangélistes étaient sculptés dans les angles de la dalle. Enfin, une plaque de pierre inscrite (sans date) était placée contre l’autel de la chapelle Saint-Michel pour rappeler l’obligation d’y célébrer de deux messes hebdomadaires pour son âme, comme il l’avait établi dans son testament (Raunié 1893, p. 79-80).
Plate-tombe de Jeanne Briçonnet, détail de la gravure tirée du dessin de F.-R. de Gaignières (Raunié 1893, p. 47) et détail du fragment conservé.
Traversé le jubé, auprès duquel se trouvait la tombe déjà mentionnée de Philippe de Plante et de sa femme (armoirie 15), dans le chœur nous aurions trouvé quatre sépultures héraldisées. Celle de Charlotte de Bourbon († 1520), épouse d’Engilbert de Clèves, était placée au sol du côté de l’épitre : en cuivre, elle présentait le gisant de la femme, la tête soutenue par un coussin, disposé sur un fond travaillé à ses armes (armoirie 16) (Gaignières, BnF, reproduit par Raunié 1893, p. 44). Sur le mur sud, une épitaphe en bas-relief (en marbre blanc, bordé de marbre rouge et gris et incrusté dans une lame rectangulaire de marbre noir) montrait le corp décharné de Morlet du Museau, conseiller du roi († 1514) (armoirie 17) : enveloppé dans un linceul, il mettait sa tête sur un crâne et était surmonté par un cartouche inscrit (Gaignières, Oxford, reproduit par Raunié 1893, p. 45). Derrière le maître autel se trouvaient enfin la plate-tombe de Jean Hurault († 1541) (armoirie 18), conseiller au Parlement de Paris et maître des requêtes du roi (Gaignières, Oxford, reproduit par Raunié 1893, p. 45), et celle de Jeanne Briçonnet († 1548) (Gaignières, Oxford, reproduit par Raunié 1893, p. 47) : de cette dernière, disposée par la suite au milieu de la nef de la nouvelle église (Raunié 1893, p. 47, note 2), nous conservons encore un fragment(armoirie 19).
Pour terminer, l’inventaire des tombeaux permet d’avoir un aperçu des personnages enterrés dans l’église et dans le couvent des Blancs-Manteaux, dont la plupart semble avoir eu des fonctions dans l’administration du royaume et avoir appartenu à des familles qui avaient peut-être leurs intérêts ou leurs résidences dans le quartier, comme c’est le cas des Raguier (voir notice), dont Hémon Raguier possédait en 1413 une maison située entre la rue des Blancs-Manteaux et celle ancienne du Paradis (Willesme 1979, p. 46). On remarquera en effet la présence recourant de personnages appartenant à certaines familles, telles les Raguier les Allegrain, les Champagne, les Folmarié, les Millet.
Auteur : Matteo Ferrari
Pour citer cet article
Matteo Ferrari, Paris, couvent des Blancs-Manteaux (église), https://armma.saprat.fr/monument/paris-couvent-des-blancs-manteaux-eglise/, consulté
le 10/11/2024.
Bibliographie études
Fevret de Fontenette, Charles-Marie, Bibliothèque historique de la France, t. 4, Paris 1775.
Raunié, Emile, Epitaphier du Vieux Paris, t. 2. Bernardin – Charonne, Paris 1893.
Willesme Jean-Pierre, Catalogues d’art et d’histoire du Musée Carnavalet, I. Sculptures médiévales (XIIe siècle-début du XVIe siècle), Paris 1979.
Photographies du monument
Armoiries répertoriées dans ce monument
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoiries vierges (armoiries 1a-c)
Armoirie vierge (Neveu : d’azur à trois roses d’argent ? Rolland : d’azur au lion léopardé d’or, couronné d’hermine ?) (3 fois).
Attribution : Armoirie vierge
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Porte d'entrée ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Jeanne Le Folmarié (armoiries 2b)
Mi-parti : au premier, losangé d’(or) et d’(azur), au chevron de (gueules) chargé de trois roses d’(argent) (Champagne) ; au deuxième, d’(or) à l’aigle éployé d’(azur), le vol abaissé (Le Folmarié).
Attribution : Le Folmarié, Jeanne
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Côté nord ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Jaquette de Champagne (armoirie 3b)
Mi-parti : au premier, d’(azur) au lion d’(or) armé et lampassé de (gueules), l’épaule chargée d’une croisette de (gueules) (Le Picart) ; au deuxième, losangé d’(or) et d’(azur), au chevron de (gueules) chargé de trois roses d’(argent) (Champagne).
Attribution : Champagne, Jacquette de
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Côté ouest ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Marguerite Bourdin (armoirie 4b)
Mi-parti : au premier, d’(or) au chevron d’(azur) accompagné de trois falots d’(azur) allumés de (gueules) (Picot) ; au deuxième, d’(azur) à trois têtes de cerf arrachées d’(or) (Bourdin).
Attribution : Bourdin, Marguerite
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Chapelle ; Côté sud ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Jeanne Allegrain (armoirie 6b)
Mi-parti : au premier, d’(argent) à deux fasces de (gueules), à deux bisses affrontées d’(azur) en pal, languées de (gueules), ondoyantes brochant sur le tout (Reffuge) ; au deuxième, coupé, au premier d’(azur) à deux fasces ondées d’(argent) (Selve), au deuxième, parti d’(argent) et de (gueules) à la croix ancrée (de l’un en l’autre) (Allegrain)
Attribution : Allegrain Jeanne
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Côté nord ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Catherine Ruzé (armoirie 9a-b)
Parti-mi-parti : au premier, parti d’(argent) et de (gueules) à la croix ancrée (de l’un en l’autre) (accompagnée d’une coquille de sable posée au canton dextre du chef) (Allegrain) ; au deuxième de (gueules) au chevron fascé ondé d’(argent) et d’(azur), accompagné de trois lionceaux d’(or), ceux du chef affrontés (Ruzé).
Attribution : Ruzé, Catherine
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Jacquette Le Folmarié (armoirie 11b)
Mi-parti-parti : au premier, d’(or) à la croix de (sable) chargée de trois annelets d’(argent), tenu par un ange (Beauvarlet) ; au deuxième, d’(or) à l’aigle éployé d’(azur), le vol abaissé (Le Folmarié).
Tenant : un ange.
Attribution : Le Folmarié, Jacquette
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Nef
Emplacement précis : Chapelle ; Côté nord ; Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoirie Jeanne Le Prévost (armoiries 15c)
Mi-parti : au premier d’(azur) au chevron d’(or) accompagné de trois roses d’(or) (Des Plantes) ; au deuxième, échiqueté d’(or) et d’(azur), au franc canton d’(or) chargé d’un griffon de (sable), à la bordure de (gueules) (Le Prévost).
Attribution : Le Prévost, Jeanne
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chœur ; Nef
Emplacement précis : Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Couvent des Blancs-Manteaux (église), Paris. Armoiries Jeanne Briçonnet (armoiries 19c)
Parti-mi-parti : au premier, échiqueté d’(or) et d’(azur) (Piedefer) ; au deuxième, d’(azur) à la bande componée d’(or) et de (gueules), le premier canton de (gueules) chargé d’une étoile d’(or), accompagnée d’une étoile d’(or) (Briçonnet).
Attribution : Briçonnet Jeanne
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Chœur
Emplacement précis : Sol
Support armorié : Monument funéraire ; Plate-tombe