Lors de leur arrivée à Poitiers, en 1219, les Jacobins s’installèrent dans l’ancienne église de Saint-Christophe, au cœur de la ville médiévale, à quelques mètres seulement au sud du palais comtal et en face du couvent des Cordeliers. La structure devint bientôt insuffisante à accueillir les frères dont le nombre augmenta rapidement. Une église nouvelle fut donc bâtie en 1231, par l’intervention de l’évêque. Le primitif lieu de culte, partagé en son hauteur, fut ainsi destiné à salle capitulaire et réfectoire (au rez-de-chaussée) et à dortoir (au premier étage). Une troisième et dernière église, encore plus vaste, fut enfin construite entre 1249 et 1254.
François Nautré, Le siège de Poitiers par l’amiral Gaspard de Coligny, détail des églises des Jacobins (en premier plan) et des Cordeliers. Poitiers, Musée Sainte-Croix, inv. 820.1.
Le tableau de Nautré représentant le siège de Poitiers de 1569 (Poitiers, Musée Sainte-Croix) montre une église orientée, à nef unique et chevet plat, divisée en six travées et caractérisée par un chevet percé d’une baie très large et haute. Siège du club de Jacobins au début de la Révolution, puis transformé en caserne, le couvent est vendu en 1798 et partiellement détruit. Au XIXème siècle, les structures préservées, réaménagées et en partie reconstruites, sont affectées finalement en collège (Hablot 2016).
Les travaux d’aménagement réalisés au fils des siècles ont presque totalement effacé toutes les traces des édifices médiévaux. Ce sont donc surtout les documents indirects, écrits et iconographiques, qui permettent d’avoir une idée de l’établissement religieux médiéval et de son décor. Un cycle héraldique imposant, le plus vaste connu à ce moment pour le Poitou médiéval, ornait le chevet de l’église. Au XVIIème siècle, Monsieur de La Bionnière-Thubin, un érudit local, fit un premier relevé de 88 armoiries qui composaient l’ensemble, malheureusement sans prendre en compte leur contexte d’exposition (Poitiers, Médiathèque ms. 291 [23]) (Hablot 2016). Au centre de l’intérêt des antiquaires locaux – d’autres séries de planches sont conservées à la bibliothèque municipale de Poitiers (ms. 106, ms. X) – cet ensemble fut reproduit, sous commande de Roger de Gaignières, en 1699 par Louis Boudan, sous la forme de quatre planches en couleur (Paris, BnF, département Estampes et photographie, EST VA-86 ; voir aussi BnF, Ms. Latin 17147, f. 175-182). D’après ce relevé et les notes de quelques érudits locaux (Thibaudeau 1783, p. 254), il nous semble possible d’affirmer que le cycle héraldique se déroulait sur les dossiers des stalles (« dans les chaises du chœur » : de Boulainvilliers 1727, p. 98; « aux sièges des stalles » : Thibaudeau 1783, p. 254). Notamment, les armoiries étaient représentées sur les dossiers de la deuxième rangée des stalles, celle plus haute et directement adossée au murs du chevet (« dans les dossiers des hautes stalles » documente Beaumesnil au milieu du XVIIIème siècle : Poitiers, Médiathèque ms. 106). Elle avait son début à la hauteur de l’autel et poursuivait sans interruption jusqu’à l’entrée du chœur. D’après le relevé de Boudan, les stalles des Jacobins, caractérisés par une succession d’arcatures trilobées soutenues par des colonnettes plutôt fines, auraient pu dater entre la seconde moitié du XIIIème siècle et la fin du XIVème, comme l’indique la proximité, d’un côté, aux stalles de la cathédrale de Poitiers (vers 1257) et, de l’autre, à ceux de l’église de Bard-le-Régulier. Le choix d’insérer des images peintes sur les panneaux des hauts dossiers trouve, paraît-il, une comparaison possible dans les stalles de la cathédrale pictave, sur lesquels des traces anciennes de peinture avaient été détectées et aussitôt éliminées au XIXème siècle : dans ce cas, il s’agissait probablement de figurations de saints (« Communication » 1910-1912, p. 78, cit. par Andrault-Schmitt 2013, p. 286).
Le cycle héraldique était formé en total par 90 armoiries, dont 44 – pour la plupart penchées, timbrées, cimées et ornées d’une cordelière – étaient insérées au centre des arcatures, tandis que les autres 46, de plus petite taille et inscrites en écus simples, étaient insérées dans chaque écoinçon (Hablot 2016).
Poitiers, église des Jacobins, stalles du chœur. Paris, BnF, département Estampes et photographie, EST VA-86, f. 1.
Si la tradition locale a souvent attribué ces écus armoriés aux morts de la bataille de Poitiers, comme certains érudits l’ont signalé dès le XVIIIème siècle (de Boulainvilliers 1727, p. 96-98), cette identification est contredite par les noms contenus dans les listes obituaires des défunts de la célèbre bataille inhumés dans les églises mendiantes de la ville (Audouin 1928, p. VII-LXXXIII, 1-315). La perte de toute vestige matérielle de ce décor, ayant les stalles détruits à la Révolution (De la Fontenelle 1839), rend aujourd’hui plus difficile l’attribution des armoiries et la compréhension de la fonction de l’ensemble héraldique. De même, il est difficile d’établir si les armoiries avaient été simplement peintes sur les dossiers des stalles, ou si elles avaient été gravées dans le bois et puis peintes, comme un acte de 1775 l’affirme (cité par De Fourmont 1866, p. 120-121: « on grava leur écussons au chœur de l’église de ce couvent, sur le dossier des stalles »). La présence d’ombres suivant les contours des écusson aussi que des cimiers et d’autres éléments héraldiques dans les relevés de Boudan semble en effet confirmer que ces représentation étaient en relief.
Une nouvelle étude, menée par Laurent Hablot (2016), a pu établir une correcte identification d’environ 50% des armoiries relevées par Boudan et fixer la chronologie du décor entre le milieu du XIVème siècle et le premier tiers du XVIème. Si quelques armoiries semblent bien correspondre aux noms des morts de la susdite bataille, il s’agit d’une fraction minoritaire de l’ensemble (10%). De plus, les armes des ces combattants défunts apparaissent mélangée à des armoiries surement bien plus tardives. Parmi les armoiries des combattants, l’on retrouve celle de Guillaume de la Fayette – accompagnée par une inscription qui aurait pourtant été « retouchée » à l’époque moderne (Thibaudeau 1783, p. 255, n. 1) –, Pierre de Bourbon, Thibaud de Laval, Robert de la Roche, Jean Ier de Rochechouart, Aubert de Hangest. La forme de targe chantournée dans laquelle certaines de ces armoiries sont inscrites (armoiries 9, 13, 22) révèle toutefois que le cycle fut surement reprit plus tardivement (Hablot 2016).
L’ensemble était puis formé par un groupe important d’armoiries de familles anglaises, telles les Elyngton, les Trussell, les De la Haye, les Le Despenser, les Baskerville, les Okested (armoiries 40, 8, 16, 32, 37, 6), dont certains membres sont connus pour avoir participé aux campagnes françaises d’Édouard III. Aucun d’entre eux est toutefois connu pour être mort et enterré à Poitiers (Hablot 2016).
Poitiers, église des Jacobins, stalles du chœur, détail du portrait de Jacques Jouvenel de Ursins. Paris, BnF, département Estampes et photographie, EST VA-86, f. 3.
Le cycle comptait enfin une riche série d’armoiries de familles ou personnages de la vie locale, documentés bien au-delà de l’époque de la célèbre bataille et des guerres contre les Anglais. Nous y reconnaissons les armes, peut-être, des Clauverier (armoirie 64) – s’agit-il de Maurice, maire de Poitiers à plusieurs reprises entre 1370 et 1410 ? –, celles de Arnaud Guilhem de Barbazan (mort en 1431 et enterré à Saint-Denis à Paris) (armoirie 53), accostées par sa devise au fer de cheval (base Devise) ; celles de Jaques Jouvenel (mort en 1449, évêques de Poitiers) (armoirie 66), accompagnées par un portrait agenouillé du personnage et par un écu aux armes de l’Université (il fut protecteur de l’Université qui dans le couvent dominicain avait son siège); celles de Jean III d’Amboise († 1498) (armoirie 90), évêque-duc de Langres ; celles de Jean II de Mérichon († 1483) (armorie 89) ; celles des maires Jean Guillin, François Provost (Hablot 2016) (armoiries 5, 45) et Nicolas Acton : ces dernières ne sont pas visibles dans le relevé mais leur existence semblerait documentée par les sources écrites (Thibaudeau 1840, p. 379). Laurent Hablot y identifie ensuite l’armoirie des Armagnac (Jean V ou Charles Ier) (armoirie 2), celle de Louis Tristan L’Hermite (armoirie 79) associée à celle de son épouse Guillemette de Mondion, et celles de familles pour la plupart originaires du Poitou telles les Morthemer, les Pérusse de Cars, les Taveau, les Vivonne, les Parthenay, les Thouars, les Harcourt, les De la Roche, les Gouffier, les Chamborant, les D’Espinay, les vicomtes d’Aulnay etc. (la numérotation des notices ‘armoiries’ procède, pour chaque coté, de l’autel à l’entrée du chœur) (armoiries 23, 51, 77, 50, 88, 58, 49, 76, 85 etc.).
Probablement restauré au XVIIème siècle, après les ravages provoqués par les guerres de religions, le cycle présente des caractères stylistiques fortement hétérogènes associant des formes propres de l’héraldique du XIVème siècle à d’autres typiques du XVème et XVIème siècle (voir les écus en forme de targe ou de chanfrein), tandis qu’il a été remarqué que le motif textile qui recouvre le fond renverrait plutôt à des tissus de la seconde moitié du XVème siècle (Hablot 2016). Il s’agirait donc d’un décor qui évolua au fil du temps, tout en changeant aussi sa fonction, qui ne semblerait quand même jamais se réduire seulement à mémorielle ou votive, mais qui pourrait par contre contempler la présence d’une confrérie liée à l’Université (Hablot 2016).
Auteurs : Laurent Hablot, Matteo Ferrari
Pour citer cet article
Laurent Hablot, Matteo Ferrari, Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur), https://armma.saprat.fr/monument/eglise-des-jacobins-stalles-du-chevet-poitiers/, consulté
le 21/11/2024.
Bibliographie sources
E. Audouin, Recueil de Documents concernant la commune et la ville de Poitiers, t. II. De 1328 à 1380 (Archives historiques du Poitou, XLVI), Poitiers 1928.
Paris, BnF, département Estampes et photographie, EST VA-86.
Paris, BnF, ms. Latin 17147, f. 191-199.
Poitiers, Médiathèque, ms. X.
Poitiers, Médiathèque, ms. 106, Armoyries des seigneurs tués à la bataille de Poitiers…
Poitiers, Médiathèque, ms. 291 [23], Insignia defunctorum in praelio Pictavi.
Bibliographie études
H. de Boulainvilliers, État de la France, t. II, Londres 1727.
A.-R.-H. Thibaudeau, Abrégé de l’histoire du Poitou, t. II, Paris 1783.
De la Fontenelle, Armoiries des guerriers français de Maupertuis, dans les cartons de la bibliothèque du Roi, dans: Revue anglo- française, s. 2, 1, 1839, p. 113.
A.-R.-H. Thibaudeau, Histoire du Poitou. Nouvelle édition continuée jusqu’en 1789 par H. de Ste. Hermine, t. III, Niort 1840.
H. de Fourmont, L’Ouest aux croisades, t. II, Nantes-Paris 1866.
« Communication », dans Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1910-1912, 2, p. 78-79.
C. Andrault-Schmitt, « Les stalles du XIIIe siècle, un chef-d’oeuvre et un jalon », dans Ead. (dir.), La cathédrale Saint-Pierre de Poitiers. Enquêtes croisées, Poitiers 2013, p. 285-297.
L. Hablot, « Le cycle héraldique du couvent des Jacobins de Poitiers, un armorial des morts de la bataille de Poitiers 1356 ? », dans T. Hiltmann, M. Metelo de Seixas (dir.), Heraldry in Medieval and Early Modern State-Rooms, actes du colloque (Münster, 16-18 mars 2016), à paraître.
Photographies du monument
Armoiries répertoriées dans ce monument
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Pierre Ier de Bourbon (armoirie 1)
D’azur semé de fleurs de lys d’or, au bâton de gueules en bande brochant.
Attribution : Bourbon Pierre Ier de
Cimier : Une queue de paon d’azur et d’argent.
Lambrequins/volet : parti d’un motif de plumes de paon d’argent et d’azur.
Timbre : Une couronne
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Jean V/Charles Ier d’Armagnac (?) (armoirie 2)
Écartelé : au 1, contre-écartelé, aux 1 et 4 d’argent au lion couronné de gueules, aux 2 et 3 de gueules au léopard lionné d’or (alias d’argent ?) (Armagnac) ; au 2, d’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bordure de gueules, chargée en chef à dextre d’un lionceau d’argent (Anjou-Maine) ; au 3, d’azur à trois fleurs de lys d’or, à la bande de gueules (Bourbon) ; au 4, de gueules au rais de chaines fermé d’or (Navarre) ; sur le tout, d’azur à trois fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules (Évreux).
Attribution : Armagnac, Charles Ier d' ; Armagnac, Jean V d'
Cimier : Une gerbe d’or, liée d’azur.
Lambrequins/volet : de gueules et de pourpre.
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Thibault de Laval-Loué (armoirie 3)
D’or à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent et cantonnée de quatre alérions d’azur (Laval-Loué), au franc canton d’hermine brochant (Bretagne).
Attribution : Laval-Loué, Thibault de
Cimier : Une tête de loup (?) hissant d’un croissant herminé.
Lambrequins/volet : d’argent et de sable.
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Jean Guillin (armoirie 5)
Écartelé, au 1 et 4 de sable (alias d’azur ?) au coq d’argent, membré et crêté de gueules ; au 2 d’argent (alias d’or ?) à trois losanges de sable ; au 3 coupé de gueules et d’argent au lion de l’un en l’autre.
Attribution : Guillin, Jean
Cimier : Une tête et col de coq au naturel, membré et crêté de gueules, issant d’un chapeau de sable retroussé componé de gueules et d’argent.
Lambrequins/volet : d’or, d’argent et de sable.
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie inconnue (armoirie 12)
De sable à la bande bretessée et contre-bretessée d’argent.
Attribution : Armoirie inconnue
Cimier : Un vol de sable à la bande bretessée et contre-bretessée d’argent dans un chapeau de gueules retroussé d’argent.
Lambrequins/volet : d’or et de gueules.
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Eglise des Jacobins, stalles du chœur. Poitiers. Armoirie Morthemer (armoirie 23)
Fascé d’or et d’azur (ici de sable) de 6 pièces, au chef tiercé en pal, au 1 tranché d’or et d’azur (ici de sable), au 2 palé d’or et d’azur (ici d’azur), au 3 taillé d’or et d’azur (ici de sable), à l’écusson d’argent à la bande de gueules.
Cimier : un dôme fascé d’or et d’azur (ici de sable), surmonté d’une large feuille au naturel.
Attribution : Mortemer (Morthemer), famille
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chœur
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Technique : Peinture sur bois ; Relief en bois
Période : 1351-1375 ; 1376-1400 ; 1401-1425 ; 1426-1450
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie inconnue (armoirie 43)
D’or à la fasce de gueules.
Attribution : Armoirie inconnue
Cimier : Un chapeau de tournoi de gueules retroussé d’or, orné par devant d’un élément en forme de pince de crabe de gueules, bordé d’or, chargé de deux roses d’argent.
Lambrequins/volet : de gueules et d’or.
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Technique : Peinture sur bois ; Relief en bois
Période : 1351-1375 ; 1376-1400 ; 1401-1425 ; 1426-1450
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie inconnue (armoirie 65)
Écartelé : aux 1 et 4, d’or à trois fasces ondées de gueules ; aux 2 et 3, palé d’or et de gueules de six pièces (Amboise ?) ; sur le tout d’or au dauphin d’azur (Dauphiné d’Auvergne ?).
Attribution : Armoirie inconnue
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Tristan Louis L’Hermite (armoirie 79)
Mi-parti : au 1, écartelé. au 1 et 4 d’argent à la tête de cerf de sable, au 2 et 3, d’azur à trois gerbes d’or ; au 2, d’argent à trois fasces d’azur, accompagnées en chef de trois roses de gueules.
Attribution : L'Hermite,Tristan Louis
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
Poitiers, église des Jacobins (stalles du chœur). Armoirie Jean III d’Amboise (armoirie 90)
Écartelé : aux 1 et 4, d’azur semé de fleurs de lys d’or, au sautoir de gueules brochant sur le tout (évêché de Langres); aux 2 et 3 palé d’or et de gueules de six pièces (Amboise).
Attribution : Amboise, Jean III d'
Position : Intérieur
Pièce / Partie de l'édifice : Chevet ; Nef
Emplacement précis : Chœur
Support armorié : Stalle
Structure actuelle de conservation : Pièce disparue