ArmmA

ARmorial Monumental du Moyen-Âge
Afficher la recherche

Rechercher dans le site

Recherche héraldique

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

 

L’ancienne abbaye Notre-Dame d’Étival-en-Charnie, inscrite aux Monuments historiques dès 1973 (base POP), se trouve sur la commune de Chemiré-en-Charnie (Sarthe) et dans l’ancienne paroisse d’Étival-en-Charnie, à une trentaine de kilomètres à l’ouest du Mans et à peu près au centre de l’ancien comté du Maine, en lisière de la forêt de Charnie progressivement mise en valeur à partir du Xe siècle. Abbaye de religieuses bénédictines, elle est fondée en 1109 par saint Alleaume, disciple du fondateur de Fontevraud Robert d’Arbrissel, avec le soutien du vicomte Raoul du Maine dont la forteresse de Sainte-Suzanne se trouve à environ 10 kilomètres au nord-ouest (Lesmele 1999). Dès lors, l’abbaye est étroitement liée à la famille des vicomtes du Maine, dont la généalogie reste encore en partie à éclaircir (Angot 1914 ; Triger 1907).

L’abbaye subit un incendie accidentel au début du XVIe siècle et est reconstruite en 1511. Sa communauté ayant été dissoute à la Révolution, le monastère est vendu en 1790 et transformé en carrière de pierres dès 1792 : la nef de l’église abbatiale et le cloître ont été intégralement détruits. Il ne reste donc du complexe médiéval que le croisillon nord du transept et son absidiole orientée, daté du XIIe siècle, dont les chapiteaux se rapprochent de ceux des abbayes de la Couture au Mans et d’Avesnières à Laval. Sommairement fouillée en 1846 par Eugène Hucher (Hucher 1869 ; Id. 1882), directeur du Musée archéologique du Mans, l’abbaye est « redécouverte » en 1900 par l’érudit Robert Triger, qui y lance une campagne de restauration et transforme ces ruines en une chapelle, consacrée en juillet 1901 (« Restauration… » 1901). À l’intérieur, le mobilier se limite au fragment de la pierre tombale d’une abbesse datant du XVe-XVIe siècle (base POP), à huit morceaux de remplages des XIIIe-XIVe siècles (base POP), à un pan de fresque montrant une abbesse tenant sa crosse en main droite et un livre entrouvert en main gauche, à un retable daté de 1780 et à un vitrail aux armes des fondateurs du monastère, réalisé au XIXe siècle.

Louis Boudan, Vitrail de la chapelle des fondateurs de l’abbaye d’Etival (© Collecta).

Des relevés datant d’avant la dissolution de l’abbaye témoignent cependant de la présence d’autres éléments armoriés de la fin du Moyen Âge, déplacés ou détruits par la suite. En 1695, l’abbaye d’Étival reçut en effet la visite de l’érudit François-Roger de Gaignières ou, a minima, de son dessinateur Louis Boudan. Outre une vue générale du complexe abbatial depuis l’est (Paris, BnF, dép. est. et photo., VA-172(1)-FOL : Collecta), l’artiste a relevé une plate tombe appartenant à une abbesse morte dans la première moitié du XVIe siècle, six gisants et un vitrail, portant tous des éléments héraldiques.

Le vitrail, aujourd’hui perdu, se trouvait dans la « chapelle des fondateurs à l’abbaye d’Estival au Maine » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta), c’est-à-dire sans doute dans la « chapelle des vicomtes » que le dessinateur signale d’une couleur rosée sur son dessin de l’abbaye, au sud du chœur de l’église. C’est probablement ce vitrail qui occupait la grande baie à remplages visible au mur pignon est de la chapelle, puisque Boudan précisait qu’il était placé « au milieu de la chapelle » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Il présente deux personnages en prière, se faisant face. À gauche, la femme, vêtue d’une robe aux armes des vicomtes de Beaumont (armoirie 1), est placée au centre d’un décor semé de fleurs de lis d’or sur un champ d’azur, encadré par une bordure présentant des châteaux d’or sur un champ de gueules. À droite, l’homme porte une cotte de mailles et un surcot aux armes de la maison de Brienne (armoirie 4a), sur un arrière-plan composé d’un semé de fleurs de lis d’or sur un champ de gueules dans une bordure aux fleurs de lis d’or sur un champ azur. Conformément à l’identification proposée par Louis Boudan, nous reconnaissons dans ce couple Agnès de Beaumont (v. 1226-1301/04), vicomtesse de Sainte-Suzanne et de Beaumont, et son époux Louis de Brienne, dit d’Acre (v. 1225-1300). Leur association aux fleurs de lis d’or sur un champ d’azur, renvoyant au royaume de France, et aux châteaux d’or sur un champ de gueules, évoquant les armes de Castille, pourrait s’expliquer par les origines illustres de Louis de Brienne : fils de l’empereur latin de Constantinople Jean de Brienne et de l’infante Bérengère de Castille et Leon (MedLands), il était cousin du roi Louis IX, dont la mère Blanche de Castille était aussi la tante de sa propre mère.

Louis Boudan, Tombeau de Raoul V de Beaumont dans l’abbaye d’Etival (© Collecta).

Outre ces vitraux, Boudan a relevé six tombeaux avec gisant. Deux d’entre eux ont disparu, sans doute détruits et transformés en moellons au début du XIXe siècle, alors que les quatre autres ont été redécouverts en 1846 par Eugène Hucher, « dans les anciens jardins de l’abbaye ». Achetés à la demande d’Hucher par la Société française d’archéologie, ils ont été donnés en 1854 au Musée archéologique du Mans (Hucher 1869, p. 47-52) et sont aujourd’hui conservés au Mans, au Carré Plantagenêt (inv. 81.1-4). Tous en calcaire extrait dans des carrières du Maine, ces gisants étaient probablement placés à l’origine dans la « chapelle des vicomtes », à l’instar des deux qui n’ont pas été conservés.

Le premier, qui a disparu, présentait un chevalier, vêtu d’une cotte de maille et d’un surcot, la tête couverte d’un camail et reposant sur un coussin tenu par deux anges, avec un chien à ses pieds (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Il était équipé d’éperons, d’une épée et d’un écu passé en bandoulière et portant les armoiries chevronnées des vicomtes du Maine (armoirie 2). Boudan l’attribue à « Raoul 2 fils de Raoul 1 fondateur » rapportant probablement une tradition orale : il s’agirait donc de Roscelin II, vicomte de Beaumont mort vers 1173-1176 et fils du vicomte Raoul V, fondateur d’Étival (MedLands).

Parmi les quatre gisants conservés au musée du Mans (inv. 81.1), le plus ancien représente un chevalier en cotte de mailles avec un casque conique, la tête encadrée de deux anges tenant des encensoirs, un autre ange tenant deux sceptres fleurdelisés à ses pieds. L’écu qu’il porte en bandoulière, aujourd’hui dépourvu de toute trace d’armoiries, était peint, d’après Boudan, aux armes des vicomtes du Maine (armoirie 3a) (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Attribué par Boudan à Raoul V de Beaumont († 1120/25), vicomte du Maine et fondateur d’Étival en 1109, ce gisant ne peut cependant pas avoir été sculpté à la mort du défunt, pour la simple raison que l’héraldique n’est pas encore en usage à cette époque et ne trouvera pas d’application dans un contexte monumental avant la deuxième moitié du siècle. Alors que le chevalier présente un armement utilisé au XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, par sa composition et son style la sculpture trouve d’ailleurs des comparaisons possibles avec d’autres œuvres des années 1180-1230 (de Vaivre 1998, p. 65 ; Louis 2007, p. 308). La présence des sceptres fleurdelisés pourrait alors s’expliquer comme une allusion au ralliement au roi de France opéré par Raoul VI de Beaumont, arrière-petit-fils de Raoul V, dans les années 1210-1230 (de Montzey 1877, p. 174), mais nous ne devrons non plus oublier que, dans l’iconographie médiévales, les anges portent souvent un sceptre ou une fleur de lis, symbole marial par excellence, comme attribut, en signe de commandement et de pureté. Une datation de ce gisant au début du XIIIe siècle pourrait ainsi expliquer pourquoi, dans le relevé de Boudan, la légende parle d’un « Raoul de Beaumont fondateur l’an 1210 » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). En effet, la réalisation du tombeau de Raoul, fondateur de l’abbaye, pourrait être en lien avec la donation faite par Richard de Beaumont (ou par le même Raoul d’après certains : Geneanet) « pour les âmes de ses parents et pour son anniversaire » (Bilard 1854, p. 136, doc. 643). Peut-être inspiré d’une inscription accompagnant le gisant, la légende aurait donc mentionné le nom du cavalier représenté et la date de réalisation de la sépulture.

Louis Boudan, Tombeau de Jean de Beaumont dans l’abbaye d’Etival (© Collecta).

À côté de Raoul V reposait un personnage que Boudan identifiait comme « Richard de Beaumont fils du fondateur » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Son gisant, conservé au musée du Mans (inv. 81.2), le montre aussi vêtu d’une cotte de mailles, la tête nue posée sur un cousin encadré de six anges : deux tenant des encensoirs à côté de sa tête, deux autres également armés d’encensoirs se tenant de part et d’autre de ses jambes et deux encore, déjà mutilés à la fin du XVIIe siècle, à ses pieds. Il portait des éperons, dont on conserve encore des traces, une épée à la ceinture et un écu en bandoulière sur lequel ne reste aucune trace des armoiries des Beaumont, pourtant dessinées par Boudan (armoirie 3b). Leur présence semble cependant plausible comme en témoignent les résultats des analyses du gisant, effectuées lors de sa restauration. Celles-ci ont mis en effet au jour des traces de polychromies à divers endroits de l’œuvre, confirmant que la sculpture était bien peinte à l’origine (Rawlinson-Mazeri, communication orale). L’attribution donnée par Boudan semble en revanche erronée, puisque le fondateur d’Étival Raoul V de Beaumont n’eut pas de fils appelé Richard. En revanche, son petit-fils s’appelait ainsi (Richard de Beaumont, mort en 1197-1199) et, surtout, le déjà mentionné vicomte Raoul VI, auteur d’une importante donation à Étival pour le centenaire de l’abbaye, avait un fils prénommé Richard. C’est donc potentiellement à ce Richard II de Beaumont († 17/09/1242) qu’il faut attribuer ce gisant, dont le style, l’iconographie et le type d’armement suggèrent une datation au troisième tiers du XIIIe siècle (Louis 2007, p. 308).

Louis de Beaumont, mort en 1300 et déjà représenté avec son épouse sur le vitrail de la chapelle des vicomtes déjà mentionné, avait été également enterré dans l’abbaye d’Etival dans un tombeau à gisant disparu, mais documenté par Boudan (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Le défunt était vêtu d’une cotte de mailles et d’un surcot, les mains jointes, la tête sur un coussin tenu par deux anges, un lion à ses pieds, l’épée à la ceinture et l’écu en bandoulière, ce dernier portant les armoiries de la famille de Brienne (armoirie 4b). L’identification du gisant avec Louis de Brienne, vicomte de Beaumont, déjà proposée par Boudan, est confirmée par la présence à ses côté du tombeau d’Agnès de Beaumont, son épouse, aujourd’hui conservé au Musée du Mans (inv. 81.3) et également dessiné par Boudan (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Posé sur un haut soubassement orné de statues sous arcade, son gisant la montrait les mains jointes, un chien à ses pieds et deux anges tenant le coussin sur lequel repose sa tête. Il est donc plausible que le tombeau de Louis de Brienne soit contemporain de celui d’Agnès, sculpté peu après sa mort vers 1304-1305 (Louis 2007, p. 308-309).

Gisant de Jean de Beaumont-Brienne. Le Mans, musée Carré Plantagenêt

Le musée du Mans conserve un dernier gisant (inv. 81.4) que Boudan attribuait à « Jean de Beaumont, fils de Louis et d’Agnès » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta). Vêtu d’une cotte de mailles et d’un surcot, la tête nue sur un coussin tenu par deux anges, un lion à ses pieds, le défunt a les mains jointes, l’épée à la ceinture et un écu en bandoulière. Le bouclier (armoirie 4c) et les deux ailettes (armoiries 4d-e) sont ornées des armes des Brienne, sculptées en relief et, à l’origine, peintes en couleurs comme le relevé de Louis Bodan en témoigne (des traces de polychromies ont été relevées à divers points du gisant, sans qu’il soit possible d’en restituer les décors : Rawlinson-Mazeri, communication orale). Le style du gisant correspond au début du XIVe siècle (Louis 2007, p. 308-309) et l’attribution à Jean de Beaumont-Brienne, mort en 1306, est par conséquent probable, d’autant que ses deux parents étaient inhumés à Étival.

Louis Boudan dessine enfin une plate tombe perdue – probablement parce que détruite au début du XIXe siècle – montrant une abbesse mains jointes en prière, la crosse appuyée sur son bras (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta), que l’épitaphe identifie avec « madame Anthoinette de Souvré en son vivant abbas de cyens qui trespassa le XXVIIe jo[ur] de janvier lan de grace mil VC XXXIII ». Abbesse d’Étival de 1513 à sa mort, Antoinette de Souvré est aussi identifiée par les armes sculptées de part et d’autre de la plate tombe, collées sur une crosse abbatiale : elle portait un écu parti associant les armes de Souvré aux armes des Montmorency-Laval, sa mère étant Yolande de Montmorency-Laval (de la branche des seigneurs de Loué) (armoiries 5a-b). Par un autre dessin de Boudan nous apprenons que les mêmes armes étaient figurées sur un pilastres « au retable de la chapelle des Fondateurs de l’abbaye d’Estival au Maine » (Paris, BnF, dép. est. et photo, RESERVE PE-2-FOL : Collecta) (armoirie 5c), probablement à identifier avec la « chapelle des vicomtes » où se trouvaient les gisants dont nous avons parlé.

Louis Budan, Portail du logis de l’abbesse de l’abbaye d’Etival (© Collecta).

Il est probable par ailleurs que d’autres armoiries d’abbesses aient été présentes à Étival. Dans le cloître « contre le mur du costé de l’Eglise », Boudan relève en effet une sculpture montrant une abbesse à genoux aux pieds d’un évêque, s’appuyant sur une console portant le nom et les armoiries de Béatrix de Broucin (Oxford, Bodleian Library, Gough Gaignières 14, fol. 217 : Collecta), abbesse d’Étival de 1374 à 1381 (armoirie 6). Alors qu’il dessine aussi un « tombeau de pierre dans une chapelle joignant l’eglise de l’abbaye d’Estival » montrant une religieuse sans nom et sans armoiries (Ofxord, Bodleian Library, Gough Gaignières 15, fol. 83 : Collecta), le même Boudan représente également la porte du logis abbatial surmontée par un relief présentant un écu aux armes de l’abbesse Angélique de Cossé (1586-1623), placé sur une crosse et entouré d’une cordelière (armoirie 7). Il était accompagné d’une inscription portant le nom de l’abbesse et le millésime 1622 (Oxford, Bodleian Library, Gough Gaignières 14, fol. 168 : Collecta). Sur la clef d’arc de la porte était en outre gravée la devise « Nec mors ne tempora solvent », complétée par le monogramme christique IHS et par une lettre W dont la signification reste obscure.

Auteur : Clément Brusseau

Pour citer cet article

Clément Brusseau, Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival, https://armma.saprat.fr/monument/chemire-en-charnie-abbaye-notre-dame-detival/, consulté le 24/06/2025.

 

Bibliographie études

Angot Alphonse-Victor, « Les vicomtes du Maine », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 30, 1914, p. 180-232, 320-342, 404-424.

Bilard Édouard, Analyse des documents historiques conservés dans les archives du département de la Sarthe. Première partie Xe, XIe, XIIe et XIIIe siècles, Le Mans 1854.

De Montzey Charles, Histoire de La Flèche et de ses seigneurs, vol. 1, La Flèche 1877.

De Vaivre Jean-Bernard, « Les dessins de tombeaux levés pour Gaignières », dans La figuration des morts dans la chrétienté médiévale jusqu’à la fin du premier quart du XIV siècle, actes du colloque (Fontevraud 1988), Fontevraud 1989 (Cahier de Fontevraud, 1) , p. 60-96.

Hucher Eugène, Catalogue du musée archéologique du Mans, Le Mans 1869.

Hucher Eugène, Monuments funéraires et sigillographiques des vicomtes de Beaumont-au-Maine, Le Mans 1882.

Lemesle Bruno, La société aristocratique dans le Haut-Maine, XIe-XIIIe siècles, Rennes 2009.

Louis Julien, L’effigie funéraire dans le royaume de France (pays d’oïl), 1234-1267, thèse de doctorat, dir. R. Recht, Université de Strasbourg, 2007.

« Restauration de l’ancienne église abbatiale d’Étival-en-Charnie », Bulletin monumental, 65, 1901, p. 77-79.

Triger Robert, Sainte-Suzanne, son histoire et ses fortifications, Le Mans 1907.

Photographies du monument

Armoiries répertoriées dans ce monument

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont (armoirie 1)

(De gueules à trois chevrons d’or).

  • Attribution : Beaumont Agnès de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Baie ; Mur pignon
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont (armoirie 2)

(Chevronné de gueules et d’or de huit pièces).

  • Attribution : Beaumont Roscelin II de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1176-1200 ; 1201-1225
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont (armoirie 3a)

(D’or à quatre chevrons de gueules).

  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Le Mans Musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1201-1225
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont (armoirie 3b)

(D’or à quatre chevrons de gueules).

  • Attribution : Beaumont Richard II de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Le Mans Musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1251-1275 ; 1276-1300
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont-Brienne (armoirie 4a)

(D’azur semé de fleurs de lis d’or au lion d’or lampassé de gueules brochant).

  • Attribution : Beaumont-Brienne Louis de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Baie ; Mur pignon
  • Support armorié : Verrière
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Vitrail
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont-Brienne (armoirie 4b)

(D’azur semé de fleurs de lis d’or au lion d’or lampassé de gueules brochant).

  • Attribution : Beaumont-Brienne Louis de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont-Brienne (armoirie 4c)

D’(azur) semé de fleurs de lis d’(or) au lion du (même), lampassé de (gueules) brochant.

  • Attribution : Beaumont-Brienne Jean de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Le Mans Musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont-Brienne (armoirie 4d)

D’(azur) semé de fleurs de lis d’(or) au lion du (même), (lampassé de gueules) brochant.

  • Attribution : Beaumont-Brienne Jean de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Le Mans Musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Beaumont-Brienne (armoirie 4e)

D’(azur) (semé de fleurs de lis ?) d’(or) au lion du (même), (lampassé de gueules ?) brochant.

  • Attribution : Beaumont-Brienne Jean de
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Sépulture
  • Support armorié : Gisant
  • Structure actuelle de conservation : Le Mans Musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1301-1325
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Souvré-Montmorency (armoirie 5a)

Ecartelé : aux 1 et 4 d’(azur) à cinq cotices d’(or) (de Souvré) ; aux 2 et 3, d’(or) à la croix de (gueules), chargé de cinq (coquilles) d'(argent) et cantonnée de seize (alérions) d’(azur) (Montmorency-Laval).

  • Attribution : Souvré Antoinette de
  • Timbre : Une crosse épiscopale/d'abbé
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chœur ; Eglise
  • Emplacement précis : Sol ; Sépulture
  • Support armorié : Plate-tombe
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1526-1550
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Souvré/Montmorency (armoirie 5b)

Ecartelé : aux 1 et 4 d’(azur) à cinq cotices d’(or) (de Souvré) ; aux 2 et 3, d’(or) à la croix de (gueules), chargé de cinq (coquilles) d'(argent) et cantonnée de seize (alérions) d’(azur) (Montmorency-Laval).

  • Attribution : Souvré Antoinette de
  • Timbre : Une crosse épiscopale/d'abbé
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chœur ; Eglise
  • Emplacement précis : Sol ; Sépulture
  • Support armorié : Plate-tombe
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre
  • Période : 1526-1550
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Souvré/Montmorency (armoirie 5c)

Ecartelé : aux 1 et 4 d’(azur) à cinq cotices d’(or) (de Souvré) ; aux 2 et 3, d’(or) à la croix de (gueules), chargé de cinq (coquilles) d'(argent) et cantonnée de seize (alérions) d’(azur) (Montmorency-Laval).

  • Attribution : Souvré Antoinette de
  • Timbre : Une crosse épiscopale/d'abbé
  • Position : Intérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Chapelle
  • Emplacement précis : Mur
  • Support armorié : Retable
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Peinture murale
  • Période : 1526-1550
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival. Armoirie Broucin (armoirie 6)

(D’argent à la croix de gueules cantonnée de douze merlettes du même).

  • Attribution : Broucin Béatrix de
  • Timbre : Une crosse épiscopale/d'abbé
  • Position : Extérieur
  • Pièce / Partie de l'édifice : Cloître
  • Emplacement précis : Mur
  • Support armorié : Console
  • Structure actuelle de conservation : Pièce disparue
  • Technique : Sculpture en pierre polychrome
  • Période : 1351-1375 ; 1376-1400
  • Dans le monument : Chemiré-en-Charnie, abbaye Notre-Dame d’Étival

Recherche

Menu principal

Haut de page